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300 terroristes d'Idlib à Maarib ou comment le "Sultan" Erdogan risque un cinquième enlisement militaire en 10 ans

La Turquie saura éviter la chute de Maarib?

4000 dollars de salaire promis, les 300 terroristes membres des brigades de Sultan Morad que le Sultan Erdogan vient d’embarquer à bord de ses avions pour faire plaisir à son nouvel ami Ben Salmane dont il a trop oublié les coups de scie, auront-ils une quelconque chance de faire un meilleur boulot que dans Idlib, dans le Haut-Karabakh ou encore en Libye ? La Turquie atlantiste qui organise en ce moment même des centaines de terroristes idlibins à bord des avions en les envoyant à Riyad puis au Sud saoudien appuyer une armée saoudienne, otanienne, israélienne et surtout américaine en totale débandade, dit vouloir répondre à l’appel d’aide lancé par le parti frériste al Islah à Maarib, qui est allié de Riyad. Possible. Mais plus que cela, c’est à l’appel d’aide des USA qu’Ankara répond, en épuisant dans son vivier de terroristes devenu désormais un alléchant fonds de commerce.

Il s’agit pour le Sultan d’avoir porté sa tribu aux derniers efforts de la coalition pour retarder la chute d’Alep du Yémen, cette contrée ultra stratégique qui a tout, pétrole, gaze, installation pétrolière, barrage, centrale électrique, terre fertile et qui une fois relié à Hudaydah après sa reprise pourrait littéralement changer la donne géostratégique en mer Rouge puisque cette libération permettra à Ansarallah de remettre sur les rails son économie, de cultiver des terres, de relancer des exportations pétrolières et pourquoi pas d’attirer mêmes des investissements.

Puis cette Alep de Yémen, qu’elle va être libéré instamment sous peu, coupera de facto toute prolongation terrestre entre l’Arabie et le Sud yéménite, ouvrant ainsi la voie à la libération des provinces du sud où Ansarallah mène, génie militaire qu’il est, deux batailles parallèles à Taëz et à Bayda. Imaginons que d’ici un ans Aden aussi n’aura trop chance à tenir face à l’avancée d’Ansarallah. Surtout depuis le 7 mars, date à laquelle la Résistance a prouvé qu’elle est désormais une puissance balistique, et de drone pleine et entière et qu’elle sait comment faire saigner le plus grand complexe pétrolier USA/Grande-Bretagne au monde à savoir Aramco et encore dans la sa partie la plus stratégique, Ras Tanura, entourée d’au moins cinq bases aériennes, aux Émirats, au Qatar, au Koweït à Bahreïn. Dès lors le Sultan a l’air quelque peu ridicule avec ses Bayraktar et ses Karayel, conçus par l’OTAN, mais montés en Turquie et colorés de couleurs turques. Vendredi, Ansarallah a dévoilé quelques nouvelles pièces de son arsenal dont les images devraient à l’heure qu’il est faire froid dans le dos de la coalition et surtout un drone armé de deux missiles. Le clip n’indique pas davantage d’information, mais il se pourrait que les jours à venir soient témoin d’un bras de fer drone turc/drone d’Ansarallah. La Résistance yéménite a déjà vaincu le Patriot, CH-4 chinois, MC-4 et MQ-9 ainsi qu’une variété des armements dits sophistiqués de l’arsenal occidental. 

La bataille de Maarib se trouve dans sa phase la plus fatidique où les combattants yéménites touchent les sommets de l’innovation : les dernières images en provenance de Maarib mettent en scène la Résistance ayant ouvert un front à quelque 1000 mètres d’altitude dans le nord-ouest de Maarib d’où elle domine le dernier carré de la ville à résister, à savoir la porte occidentale. Les 300 soldats du Sultan sauront-ils changer la donne ? Il y a en a des analystes qui y voient surtout la manifestation la plus terre à terre d’un Erdogan marchand qui aurait cédé à la largesse de son ex pire ennemi Ben Salmane. Mais il n’aurait dû : le dernier face-à-face du « Sultan » avec la Résistance remonte en mars 2020, soit il y a presque un an quand il a cherché à coup de ses drones Bayraktar à s’emparer de la localité stratégique de Saraqeb sur le confluent M4/M5 à Idlib Sud. Il a tué 10 membres du Hezbollah en s’en prenant à leur QG et pour plaire à Israël. Le résultat ? En moins de 24 heures, l’unité Radwan d’Ansarallah a pulvérisé les positions des mercenaires du Sultan et ce dernier a capitulé. Le 5 mars il a été au Kremlin quémander une trêve. Les Samad-3 et le Zolfaghar d’Ansarallah ont fait bien leurs preuves, mais le Sultan est radin et aime l’argent. Tant pis, c’est à Maarib, que Bayraktar et Karayel perdront à jamais leur vraie fausse réputation de drone imbattable. La Turquie a promis un salaire mensuel de 1 500 dollars, plus 400 dollars pour l’alimentation, à tout terroriste qui accepte de se rendre à Maarib. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV