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Reconfiguration rapide des forces de la Résistance; des nuées de drones "iraniens" débarquent en Syrie!

Le drone Loitering munition iranien, en phase d'attaque sur une batterie SAM 6, exercice Grand Prophète-15, janvier 2021. ©MashreghNews

Cette mascarade diplomatique aux allures du déjà vu que mène Biden à l’encontre de l’Iran à renfort de ses affidés européens et qui se veut un coup d’arrêt au coup de grâce que l’axe de la Résistance s’apprête à donner à l’Empire US finissant ne peut le cacher, l’axe US-Israël a perdu le ciel du Moyen-Orient, et vu que ce ciel aura été ces 20 dernières années sa principale base arrière, son unique terrain d’opération à succès contre les peuples de la région, il est fort à parier que l’Amérique ne parvienne pas à s’en tirer indemne. Il y a deux jours le journal américain New York Time s’en prenait à l’Arabie des Salmane, le vouant aux gémonies, pour n’avoir su mettre à profit des batteries de missiles Patriot comme il faut et empêcher de la sorte les Houthi à s’en prendre si largement et si merveilleusement aux sites vitaux du royaume.

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Evidemment les Saoudiens dont la langue n’est pendue que pour la Résistance n’ont pas osé rétorquer et dire que le PAC3 leur a été vendu à titre de bijou de « Défense aérienne » et que tout au long de la guerre, ce furent les conseillers militaires US ou les forces spéciales otanienne qui les ont fait fonctionner et que si ces batteries de missiles anti missile et leur radar qui constitue le noyau du réseau intégré de la DCA US-OTAN-Israël au Moyen-Orient n’ont pas été foutu à contrer les drones Qassef, Samad, ou les missiles balistiques Qods, Zelzal, Burkan des Houthis c’est tout simplement parce qu’ils ne sont pas à la hauteur. Bien au contraire, Riyad, terrifié par cette « mise ne garde » a mis la main à poche signant un nouveau contrat avec le constructeur arnaqueur Lockheed Matin pour la fabrication conjointe d’armement saoudo-américain !

Et pourtant, les Saoudiens auraient pu renvoyer les journalistes de The New York Times à cette tempête de crainte et d’angoisse qui balaie en ce moment même l’US Army en Irak, en Syrie, au Yémen ainsi que dans le golfe Persique à l’idée d’être « totalement » nu face aux drones de la Résistance. Sur fond des convois militaires US qui fuient ces temps-ci et à une allure parfaitement folle le territoire irakien, chassés par les « roquettes » de la Résistance irakienne, le pentagone a annoncé il y a peu le déploiement des batteries de missiles Avenger dans la région. The Drive écrit : « L'Avenger est le seul système SHORAD basé sur un véhicule à être largement utilisé aux États-Unis. Les capacités américaines de SHORAD se sont considérablement atrophiées après la fin de la guerre froide, ce que vous pouvez lire plus en détail dans cette dernière fonctionnalité de War Zone. Jusqu'à récemment, à l'US Army, les Avengers restants avaient été presque exclusivement affectés à des unités de la Garde nationale, avec les États-Unis. Marine Corps exploite également un petit nombre d'entre eux. »

L’aveu est cinglant, la guerre asymétrique qu’a imposé la Résistance aux États Unis, les ont poussés à ouvrer les placards et en tirer de vielles pièces dans l’espoir de pouvoir s’offrir une protection.

Et The Drive d’ajouter : « On ignore exactement où ces batteries iraient être déployées mais Il est possible que ces systèmes de défense aérienne soient dirigés vers des bases avancées que les États-Unis et d'autres forces de la coalition détiennent dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, sur la rive est de l’Euphrate ou encore dans le nord-est de la Syrie. Ces batteries d’Avenger pourrait également se déplacer en direction de la garnison d'al-Tanf, située plus au sud, près des frontières irakienne et jordanienne. Car au début de ce mois, il y a eu environ 900 soldats américains que le Pentagone a décidé d’y implanter ». Mais de quoi ont peur exactement les États-Unis ?

« Le rapport sur le déploiement des Avengers en Syrie intervient environ un mois après qu'un article de Newsweek eut déclaré que les responsables américains s’inquiètent d’une augmentation inquiétante des activité des drones ennemis près des sites dont disposent les États-Unis au Moyen-Orient, drones activés par l’Iran ou des groupes potentiellement liés à l'Iran… Depuis le mars 2020, soit peu après le meurtre du général Soleimani, les forces américaines n’ont pas cessé d’être frappées par des engins improvisés plantés au passage de leurs convois que ce soit en Syrie qu'en Irak. Mais au train où vont les événements, ces bombes improvisés pourraient se transformer bientôt en des attaques au drone simultanées. D’où le recours à l’Avenger, un système qui fonctionne avec un seul opérateur et qui est muni d'une combinaison de caméra infrarouge, de viseur optique et de télémètre laser. Sauf qu’on n’est pas sûr du dispositif vu qu’à al-Tanf les forces américaines ont déjà tenté en 2020 une sorte de Smart SMASH 2000 fabriqué par Israël sans que cette arme puisse contrer les attaques aux drones des pro iraniens contre la base ». 

La situation des forces US, prises entre les deux feux irakien et syrien est d’autant plus catastrophique que « selon des renseignements, l’armée syrienne et ses alliés iraniens comptent aussi ajouter à leurs nuées de micro drone, de plus gros aéronefs sans pilote voire pilotés pour viser les forces américaines. Ce qui veut dire que l’US Air Force qui détiennent des F-15 en Jordanie devraient en cette années 2021 s’apprêter peut être à faire face aux avions de combats « iraniens ». 

D’ailleurs, le ton en a été donné avec les mesures que la Russie prend l’une après l’autre, on croit comprendre qu’il existe une répartition de mission et de tâche entre l’Iran et la Russie, soit les deux alliés d’Assad : cette semaine les Russes se sont retirés de T4 en se concentrant davantage sur Hmeimim et en affirmant vouloir y déployer des Tu-95, un Hmeimim qui continue à recevoir un à un les vols militaires iraniens bourrés de missiles tactiques, de drones Shahed, Mohajer, … et évidemment des lanceurs de missile, cargaison qui font route très rapidement vers Homs et Deir ez-Zor alors même que la Russie a très clairement fait signifier à Israël qu’elle n’hésiterait plus à abattre ses avions s’ils continuent à frapper les positions iraniennes en Syrie ».

Le site poursuit : « La Russie prévoit de livrer de nouveau des chasseurs Su-57 à la Syrie au début du printemps. L'avion de combat est susceptible d'être utilisé pour frapper des cibles au sol, mais il s’agit aussi de tester sa furtivité sous les yeux des Iraniens qui s’apprêterait à des combats aériens anti US dans le ciel syrien après avoir en, faire ces temps si dans le ciel irakien ! Mais là c’est le volet classique des préparatifs de combats en cours… L’Iran risque de nous faire sortir en cet 2021 outre ses redoutables drones Mohajer, Ababil ou encore Shahed-129, un autre appareil tout récemment mis au service, le drone Fotros avec une portée opérationnelle de 1 700 km à 2 000 km et une autonomie de vol de 16 à 30 heures et la capacité d’être doté de deux missiles. On le dit trop semblable au Haron 1 israélien mais avec une altitude de vol de 25 000 pieds, son système de navigation est un mystère. Indépendant du GPS, il est impossible pour les forces américaines de le détecter et il est peu probable que les batteries Avenger puissent nous faire avancer…

D’ailleurs, le commandant en chef du CentCom, le général McKenzie le reconnaissait récemment : « La menace croissante posée par ces systèmes, associée à notre manque de capacités fiables et en réseau pour les contrer, est le développement tactique le plus inquiétant depuis la montée en puissance de l'engin explosif improvisé en Irak », a déclaré McKenzie lors d'un rassemblement organisé par le Middle East Institute à Washington, DC, le 8 février. « Ils fournissent aux adversaires la capacité opérationnelle de surveiller et de cibler les États-Unis, tout en offrant un déni plausible et un retour sur investissement disproportionné, le tout en faveur de nos adversaires. »

McKenzie ne croit pas si bien dire : En Syrie les troupes US ont déjà goûté aux foudres dronesques de la Résistance ; en Irak, ils viennent de faire une première expérience. Selon des sources bien informées, les trois attaques aux "roquettes intelligentes" menées contre les bases US à Erbil, à Balad et dans la Zone verte de Bagdad ont impliqué à la fois les missiles et les drones : les drones ayant aidé les missiles à cibler avec précision. 

Le ciel du Moyen-Orient se ferme sur les États Unis. Mieux vaut se rendre au plus vite à l’évidence. La flotte aérienne US devra reprendre le même chemin que l’USS Nimitz avant qu’un F-16, un F-15 US ne soit abattu dans le ciel syrien irakien voire yéménite… C'est la parole de soldat et de plus iranien. Le mardi 23 février le commandant en chef de la Force Qods a lancé un avertissement : « Les Américains ne comprennent que le langage de la force... et les Iraniens savent comment parler avec... ». Cela a l'air d'une réponse à la vrai-fausse offre de dialogue du malin Biden.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV