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L'Iran et la Russie pensent à une coopération de 20 à 50 ans

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président de la Douma russe Viacheslav Volodine et le président du parlement iranien Mohammad Baqer Qalibaf. (Photo de Douma)

En visite à Moscou, le président du Parlement iranien dit que la nouvelle administration US n’est pas en mesure de prendre de décisions sur les questions majeures. Il a par ailleurs qualifié de satisfaisante sa visite en Russie. 

Le président du Parlement iranien a souligné que le but de sa visite en Russie était d’élever le niveau des relations bilatérales à un niveau stratégique. Il a déclaré : « La condition de cette coopération à ce niveau est le développement des relations bilatérales à tous les niveaux. »

Dans un entretien avec la chaîne Russia 24, au troisième et au dernier jour de sa visite en Russie, le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a qualifié de « satisfaisante » la coopération Téhéran-Moscou dans les domaines sécuritaire et politique et économique, avant de préciser : « Lors de ce voyage, nous visons à élever le niveau des relations actuelles à celui de relations stratégiques. »

Faisant référence au message écrit du Leader de la Révolution islamique au gouvernement russe et à l’importance de ce message, Qalibaf a souligné : « Les changements dans l’administration américaine ne peuvent pas affecter les relations Téhéran-Moscou, mais nous développerons à un niveau stratégique plus élevé notre coopération en Syrie, au sein des instances internationales tels que le Conseil de sécurité et le Conseil des gouverneurs de l’Agence International de l’énergie atomique (AIEA) et la coopération économique dans le cadre de l’Union économique eurasiatique.

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Le président du Parlement iranien a souligné qu’à ce stade critique de l’ordre mondial, la coopération entre l’Iran et la Russie à des niveaux stratégiques renforcerait la position des deux pays, ajoutant : “La coopération stratégique entre l’Iran et la Russie a commencé avec les développements en Syrie, qui ont conduit à l’élimination du terrorisme dans cette région. Et ces collaborations peuvent être développées dans d’autres domaines.

‘La nécessité de cette coopération est le développement de relations bilatérales à tous les niveaux dans lesquelles les parlements des deux pays peuvent jouer un rôle efficient’. Nous pensons à un horizon de coopération de 20 ans et 50 ans. L’Iran et la Russie peuvent se compléter dans différents domaines”, a-t-il poursuivi.

Pour ce qui est de l’accord sur le nucléaire iranien, et les signaux envoyés par la nouvelle administration américaine à ce sujet, Qalibaf a déclaré : “Nous avons reçu des signaux différents de la part des positions officielles de l’administration Biden, quoique nous n’ayons vu aucune nouvelle stratégie de leur part. Il semble que l’administration Biden n’est pas capable d’adopter de grandes décisions.

‘La nouvelle administration américaine a évoqué une condition préalable pour ternir ses engagements, mais elle n’a pas le droit de poser une condition préalable pour remplir les obligations qu’il n’a pas remplies depuis plusieurs années. Ce sont les Américains qui ont quitté l’accord nucléaire et ont porté atteinte à l’économie iranienne. Par conséquent, ils doivent d’abord tenir leurs engagements sans aucune condition préalable, et nous devons voir les résultats de la levée des sanctions de manière tangible et ce sera ensuite à notre tour de tenir nos engagements.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV