TV
Infos   /   Asie   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 8 février 2021

Emmanuel Macron au 17e Sommet de la francophonie en Arménie. ©Twitter

Télécharger 📥

Le ministre arménien de la Défense et l'ambassadeur de France ont tenu une réunion au cours de laquelle ils ont discuté de la coopération militaire entre les deux pays. 

 

Au sommaire :

1- Accord stratégique Iran-Chine, acte II ?

Interrogé sur la présence de l'Iran dans le Caucase, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad-Javad Zarif a déclaré : « La pression exercée par les Américains est un fait. Certaines de nos politiques strictes dans le passé sont également un fait. C'est peut-être vrai qu'ils nous contournaient peu à peu. Maintenant, dans l'accord de 25 ans avec la Chine, la proposition des deux parties est que l'Iran devrait être dans les lignes de transit, qui rouvriront, si Dieu le veut. »

« Nous devons rechercher un jeu gagnant-gagnant, et nos voisins doivent rechercher la même chose. Nous avons maintenant l'opportunité d’instaurer la paix grâce à un consortium dans la région du Caucase. Notre vision stratégique de la région doit être une vision globale et non une vision d’exclusion. L'Iran ne peut pas être écarté de cette région. Personne ne peut exclure l'Iran des équations régionales », a-t-il expliqué.

Concernant les derniers développements liés à l'accord de 25 ans entre l'Iran et la Chine, il a souligné que lors de la récente visite du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, l’accord est passé dans sa phase de finalisation.

Au sujet du Haut-Karabakh, il a émis l’espoir qu'avec le consortium de six pays, un retour en arrière sera impossible. « Malheureusement, les pourparlers de Genève n'ont pas été très fructueux », a indiqué M. Zarif.

Les pourparlers devraient se tenir à Sotchi en présence des envoyés spéciaux des parties concernées.

Source : Tasnim News

 

2- Occident : la Résistance gagne du terrain

Plusieurs pays européens ont été le théâtre de rassemblements contre les restrictions imposées par les gouvernements, mises en place pour lutter contre l'épidémie de covid-19.

Des centaines de citoyens se sont rassemblées dans plusieurs pays d’Europe à l’instar de l’Allemagne, l’Autriche et du Danemark les 6 et 7 février 2021 afin de protester contre les mesures imposées par leur gouvernement respectif dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Un rassemblement en Allemagne qui a également eu lieu à la frontière germano-autrichienne ; des centaines de manifestants se sont rassemblés le 6 février 2021 à Freilassing, une ville allemande près de la frontière germano-autrichienne, pour protester contre les restrictions visant à endiguer la pandémie.

Des policiers des deux pays ont surveillé le rassemblement depuis le pont de Saalach, mais ne sont pas intervenus.

En Autriche, quelques centaines de manifestants ont participé le 7 février 2021 à un rassemblement. Les protestataires y ont appelé à la dissolution du gouvernement. Ils ont notamment brandi des affiches sur lesquels on pouvait lire « le gouvernement doit partir ».

Au Danemark, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le soir du 6 février 2021 devant le Parlement à Copenhague.

Défilant avec des flambeaux et des fumigènes, les manifestants ont brandi un portrait de Mette Frederiksen, chef du gouvernement danois, représentée sous les traits de Kim Jong-un, le leader nord-coréen.

Encadré par les forces de l'ordre, le rassemblement s'est déroulé sans incident notable. Dans le viseur des Men in Black, organisateurs du rassemblement, figurait en particulier le projet de passeport vaccinal.

Les autorités danoises souhaitent mettre en place un système numérique permettant de délivrer des certificats de vaccination et d'assurer un suivi de la population.

Ce « passeport corona » pourrait être utilisé dans le pays comme un laissez-passer à des rassemblements publics ou à diverses activités comme un dîner au restaurant ou pour voyager à l'international.

Source : RT France

 

3- Nord Stream 2 : Berlin est toujours en fronde

Le gouvernement allemand a exhorté à ne pas lier Nord Stream 2 à la situation autour du « patient de Berlin »

Le ministre allemand de l’Économie et de l’Énergie Peter Altmeier a déclaré que la construction du gazoduc Nord Stream 2 ne devrait pas être liée à la situation qui s’est développée autour du « patient de la clinique berlinoise ».

« Si Nord Stream 2 n’est pas achevé, la Russie ne vendra pas automatiquement moins de gaz, puisque Nord Stream 1 et le gazoduc passant par l’Ukraine sont toujours en service, mais les entreprises allemandes perdront d’énormes investissements », a déclaré Altmeier.

Il a souligné que « la décision de construire le pipeline a été prise il y a de nombreuses années » et a appelé à « une discussion de fond » .

Le gazoduc Nord Stream 2 prévoit la construction de deux directions d’un gazoduc d’une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an de la côte russe à travers la mer Baltique jusqu’en Allemagne.

Source : RT

 

4- L'UE menace la Russie

Josep Borrell laisse entendre la possibilité de nouvelles sanctions contre Moscou. Le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères Josep Borrell, n’a pas exclu l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou au lendemain de sa visite en Russie dont il avait vanté les mérites du vaccin anti-Covid Spoutnik V.

L’UE pourrait adopter de nouvelles sanctions contre la Russie le 22 février, lors d’une rencontre des chefs de la diplomatie des pays membres, a déclaré ce dimanche 7 février Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.

« Il appartiendra aux États membres de décider des prochaines étapes, et oui, celles-ci pourraient inclure des sanctions. Et nous disposons également d'un autre outil à cet égard, grâce au régime de sanctions au nom des droits de l'Homme récemment approuvé par l'UE », a indiqué M.Borrell sur sa page.

Le deuxième outil évoqué par le responsable européen est un nouveau régime mondial de sanctions de l'UE en matière de droits de l'Homme en vigueur depuis le 7 décembre dernier.

Il s’agit de pouvoir « s'attaquer aux violations et atteintes graves en matière de droits de l'Homme partout dans le monde, même lorsque ces actes sont commis de part et d'autre des frontières », selon un communiqué de l’Union européenne.

Le 5 février, Josep Borrell a effectué une visite à Moscou où il avait qualifié le vaccin russe contre la Covid-19 de « bonne nouvelle pour l’humanité » et espéré que l’Agence européenne pour les médicaments pourrait l’enregistrer.

Lors d’une conférence de presse avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, M.Borrell a constaté que les relations entre la Russie et l’UE étaient tendues et que « l’affaire Navalny est un plus bas » tout en indiquant que les pays membres de l’UE n’avaient pas jusque-là envoyé de nouvelles propositions de sanctions contre Moscou.

Source : Sputnik

 

5- Caucase du Sud : la Russie doublée par la France ?

Le ministre arménien de la Défense et l'ambassadeur de France à Erevan ont tenu une réunion au cours de laquelle ils ont discuté de la coopération militaire entre les deux pays. Selon les médias locaux, dans le cadre de la réunion, certains accords ont été conclus concernant la fourniture d'une assistance militaire à l'Arménie par la France.

Membre de l'OTAN, la France chercherait à affaiblir la présence de la Russie en Arménie.

On sait qu'au cours du mois prochain, la France et l'Arménie ont l'intention de mettre en œuvre un certain nombre de mesures pour assurer la sécurité dans la région, ce qui, comme prévu, n'exclut pas la probabilité d'apparition de soldats de maintien la paix français dans le paysage.

La livraison d’armes à l’Arménie est tout aussi probable en cas de besoin, afin de maintenir l'état de préparation du pays au combat si la Turquie et l'Azerbaïdjan venaient à mener de nouvelles offensives.

Il est à noter qu'aujourd'hui l'armée russe maintient sa présence sur le territoire de l'Arménie. Malgré les informations parues précédemment, la création d'une base militaire supplémentaire des Forces armées françaises dans le sud du pays n'est pas encore à l’ordre du jour.

Source: Avia.pro

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV