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Pétrolier iranien saisi: puisque Biden aime la "guerre hybride et le coup parallèle", l'axe Iran-Chine lui en prépare un...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-hélicoptère iranien, Makran, en patrouille permanente en mer Rouge/MashreghNews

Ce pétrolier battant le pavillon iranien et chargé du pétrole vénézuélien que l'Indonésie a arraisonné il y a deux jours dans ses eaux internationales et ce, sous prétexte qu'il "a violé le droit international",  à savoir "les sanctions" illégales des Américains (!) pourrait effectivement l'avoir été puisque Séoul dont le représentant spéciale, récemment en visite à Téhéran a échoué dans ses négociations avec les autorités iranienne, l'aurait demandé : Au fait, le pays de Samsung totalement "colonisé" par des décennies de présence Yankée sur ses îles et qui a été forcé même  de quadrupler sous Trump les dépenses du maintien des bases US dans la péninsule, pourrait avoir été tenté par une action de rétorsion -l'Iran ayant arraisonné un pétrolier sud coréen depuis un mois- même si son gouvernement a reconnu que les 8 milliards de dollars d'avoirs iraniens pris en otages dans les banques sud-coréennes n'avaient aucune raison de ne pas être débloqués si ce n'est celle du bon vouloir américain.

Mais cette saisie du pétrolier iranien parait avoir des motifs beaucoup plus profonds que la colère d'un Séoul totalement désarmé face aux Américains : le pétrolier est iranien et il transporte du pétrole vénézuélien destiné à livrer à la Chine de bateau en bateau dans l'un des carrefours les plus connus pour ce genre de  mécanisme anti-sanction, à savoir l'Indonésie, le pays musulmane le plus peuple qui jusuq'ici coopérait largement avec l'Iran et qui juste quelques jours après l'arrivée de Bident à la Maison Blanche change radicalement son fusils d'épaule.

Plus d'un analyste verraient à travers ce concours de circonstance une tentative destiné à couper le corridor maritime anti-sanction que l'Iran a établi d-s le mois de mai 2020 n envoyant un premier groupe de cinq pétrolier au Venezuela, corridor qui relie le golfe Persique aux Caraïbes et qui continuent sur son trajet évidemment la mer Rouge où la Syrie a reconnu avoir été la cible d'attaque contre deux de ses sept pétroliers. Rappelons que l'arraisonnement est intervenu juste quelques heures après que le Président Maduro eut annoncé une attaque terroriste contre un important gazoduc vénézuélien, soit un secteur où les conseillers iraniens sont largement présents et aident efficacement à sa remise en l'état après des années de sanctions. 

Le couple Biden-Austin semble donc avoir cherché à rattraper "l'apathie trumpienne" qui a littéralement rendu caduc, stérile et même ridicule l'arme des sanctions US. Mais est-ce une bonne idée? 

Les attaques de ces dernières semaines de l'axe US/Israël/monarchies arabes visant les pétroliers syriens en mer Rouge ont valu selon certaines sources à leurs auteurs un surplus d'attaques de représailles d'Ansarallah non seulement sur le front terrestre des combats avec en toile de fond de nette avancées à Al Bayda et partant le retrait précipité des Emirats du port stratégique de Mocha mais encore le déploiement du premier porte-hélicoptère iranien, Makran en mer Rouge, une colosse de 121 000 tonnes de tonnage, de 228 mètres de long, de 42 mètres de large et de 21,5 mètres de haut. Un navire logistique qui soutient les navires de combat de la flotte, tout comme une base navale flottante et qui peut voyager pendant près de trois ans -933 jours- sans amarrage et transporter du matériel de collecte et de traitement d'informations dont sept hélico de combat, deux rampes de lancement de missiles de croisière Qadir ou Nour d'une portée de 130 à 300 kilomètres voire même des missile de croisière Abou Mahdi d'une portée de 1000 kilomètres, ce qui élargirait nettement son champ d'action en soutien évidemment au trafic énergétique de l'axe de la Résistance. Ce qui veut dire que les pétroliers syriens, s'ils sont agressés, sauraient désormais se défendre 

Or L'erreur indonésienne ou sud coréenne, cela revient au même, aura été de ne pas tenir compte de ce mouvement armé iranien et surtout de ne pas croire la Chine, en pleine préparatif de guerre navale contre les USA, etre capable d’emboîter le pas à l'Iran. C'est faux archi faux. Après avoir chassé le navire l'USS Roosevelt de la me de Chine, celle-ci vient d'y faire entrer 4 porte-avions. C'est la face combative du dragon. Cette manœuvre informe-t-on, fait suite à l’acquisition de plusieurs bombardiers et avions par Taïwan dans son espace aérien. On sait qu'une bonne partie du peuple indonésien majoritairement musulman est d'origine chinoise. Ce serait une faute que de croire Pékin incapable de protéger le pétrole qu'il paie de sa poche. Des "coalitions maritimes", ce n'est pas uniquement les Yankée ou la France qui savent en faire. Le camps d'en face le sait aussi, surtout qu'entre la Chine et l'Iran, il y a un accord stratégique de 25 ans et un antécédent de manœuvres navales conjoint qui remonte au décembre 2019, manœuvre étendu du golfe Persique à l'océan Indien, soit une zone presque de la même taille qu'occupent les eaux séparant l'Indonésie et la Chine. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV