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Irak : les Hachd frappés à Babylon par l'axe US/Israël, la Résistance riposte en Syrie...

Les USA bombardent l'Irak et en prennent plein figure! (Capture d'écran)

Dans la nuit de 18 à 19 janvier, alors même que le Capitole est bouclé de toutes part par quelque 25.000 GI's prêts à en découdre avec la "menace potentielle étrangère" qui pourrait a dit le FBI, s'illustrer par des attaques aux missiles ou au drones contre le Congrès", le duo Tel-Aviv-Pompeo a fait une toute dernière "démonstration de force" pour prendre pour cible les positions de Kataëb Hezbollah à Jurf al-Sakhar à Babylone au centre de l’Irak qu'on sait être un haut lieu de la Résistance irakienne.

La localité que Jpost dit abriter des "stocks de missiles" voire " des ateliers de  fabrications de missiles" se trouvent à quelques kilomètres du point de passage stratégique Abou Kamal/Qaëm, qui a été elle aussi le 13 janvier dernier le théâtre d'un raid aérien sioniste. Dans les minutes suivant la frappe qui selon la chaîne arabophone iranienne a fait "9 morts dans les rangs des forces armées irakiennes", Pompeo a envoyé un tweet, un dernier, pour clore une carrière entachée de sang irako-irano-syro-libano-yéménite, et ce, à titre d'agent d'Israël.

 

Dans son tweet, le MAE finissant s'est même payé le luxe d'afficher une photo de la prise d''assaut en décembre 2019 de l'ambassade-base US à Bagdad par une foule d'Irakiens en colère qui venait juste de perdre 25 de leurs combattants anti Daech à Qaëm Abou Kamal, dans un raid identique à celui qui vient d'avoir lieu. Mais entre 2019 et 2020, et en dépit du triomphalisme de Pompeo qui pensant à la présidentielle 2024 et au soutien du lobby pro-Israël, s'en fiche royale de ce qu'auraient à endurer après ce raid les troupes US en Irak, il y a une nette différence : en 2019 l'US AIr Force a revendiqué le raid ; en cette année 2021, le CentCom s'est précipité pour démentir toute implication dans la quadruple explosion qui vient de frapper Babylone, comme pour conjuguer un sort particulièrement douloureux dans les heures, les jours et les semaines à venir!  Et bien ce sort que le CentCom et son chef ont tenté d'éviter, en se prêtant à nouveau à ce jeu ô combien rodé de renvoyer l'ascenseur", est tombé et de la façon la plus spectaculaire!

A peine quelques après les quatre explosions qui ont frappé les positions des Hachd al-Chaabi à Jurf al-Sakhar et alors même que la nuit de 18 janvier n'a pas été de tout repos pour les convois militaires US, attaqués tour à tour à Nasseriyah, à Samawah et à Divaniyah, soit les principales artères de communication reliant les bases US en Irak aux bases US en Syrie, une spectaculaire attaque commando armée de missiles a visé la base américaine à Shaddadi à Hassaké syrienne, soit à quelques kilomètres de Babylone. Dans la précipitation, le CentCom a tenté un black-out médiatique,  mais a fini par reconnaître le "crash d'un Apach américain" dans la matinée de 19 janvier en pleine base des forces d'occupation US à Hassaké, Shaddadi, crash qu"il lie évidemment à des problèmes techniques".

Certes, au train où les hélico US  héliportent les terroristes Daech depuis leur pseudo prison-base à Hassaké vers al-Tanf où leur camp d'entrainement de terroristes, appelé là encore base militaire, se trouve totalement encerclée au sol par l'armée syrienne, l'armée populaire tribale et les forces de la Résistance, une panne technique n'aurait pas pu avoir été écartée, si et seulement l'axe US/Israël n'avait pas bombardé Babylone. Mais il l'a fait, croyant que la Résistance est toujours en 2019 et que ce genre de raid resterait impuni. Il vient d'apprendre que ce n'est plus le cas et que frapper la Résistance à Babylone reviendrait à s'exposer à ses missiles  sa riposte à Shaddadi. Il y a là toute une contorsion qui est sur le point de faire et que le CentCom tout comme leurs acolytes ont intérêt à bien saisir.

Lequel? 

Le (les) missiles air-sol qui a (ont) abattu ce matin l’hélicoptère US à Hassaké, l'a fait  ce matin, sous le nez et la barde des F-16 américains qui continuent à survoler, selon Al Alam, les positions de la Résistance irakienne sur la frontière syro-irakienne à Qaëm, ce passage situé dans la province d'al-Anbar où les Hachd font si peur aux troupes US et à Daech qu'elles n'osent plus quitter Aïn al-Asad; le moindre agissement de leur part ou de la part des drones israéliens contre les positions de la Résistance iranienne déclencherait une riposte de la Résistance syrienne suivant une logique d'"interconnexion " qui implique les composantes de la Résistance. 

Lundi, presque au moment où Pompeo s'apprêtait à tweeter avec joie le nouveau carnage US/Israël, le Parlement iranien se penchait sur un pacte de Défense commune inter Résistance :

"Dans le but de riposter contre toute agression du régime sioniste, un projet de résolution sur le Traité de défense et de sécurité des mouvements de libération et des groupes de Résistance a été rédigé au Parlement iranien. Une collecte de signatures a été lancée pour ce projet de résolution. En vertu de ce pacte de défense et de sécurité, si le régime sioniste attaque l'un des pays membres de l’axe de la Résistance ou prend des mesures contre eux, les autres États membres déploieront tous les efforts non seulement sur le plan militaire, mais aussi économique et politique pour éliminer complètement le danger."

Cela veut dire que l'OTAN peut courir puisque la Résistance va droit vers la création d'un centre de commandement unifié et  le duo Babylon/Shaddadi en est une première preuve. Ni le CentCom ni Israël n'ont aucun intérêt à le prendre à la légère: une première nuée de drones "Shahed" pourrait partir dans les heures qui viennent de n'importe quel pays de la Résistance : de l'Iran, du Liban, de Gaza, du Yémen ou encore de l'Irak.

 " Identifié comme les munitions rôdeuses, Shahed 136 est un véhicule aérien sans pilote et il est l’un des plus avancés qui soit, plus avancé que les modèles de drones kamikazes dont disposent les "alliés de Téhéran. Avec un rayon opérationnel d’environ 2 000 à 2 200 kilomètres, ces drones sont capables d’atteindre Israël surtout s'ils se mettent à quitter en essaim l'Irak. Lors de leur tout récent exercice militaire, le CGRI a fait voler 1000 drones de combat, kamikaze, de guerre électronique en semble. Dans nos meilleurs configurations, les forces aérospatiales d'Israël n'ont pu faire voler que 12 en tout et pour tout", dit le général israélien Brick, cité par Israel Hayoum

Mais "Shahed 136" n’est sans doute pas le membre de la famille "Shahed" qui devrait le plus inquiéter Israël. Entre « Houthis » et « Hachd » soit entre le Yémen et l’Iran et ce, en termes d’opérabilité anti-Israël, il existe des nuances que le commandement unifié de la Résistance prendra sans doute en compte. Là il y a absence de mer et des aléas maritimes. Puisqu’un traité de défense commune inter Résistance est sur le point de naître, la riposte des Hachd au carnage de cette nuit pourrait impliquer Shahed 181. Calqué sur le RQ-170, l’appareil à base de turbopropulseur a une portée de 1500 km et une endurance de 4,5 heures tandis que son plafond de vol atteint les 25 000 pieds. Puis il est capable de transporter une charge explosive de 500 kg, soit  deux missiles guidés de la série "Sadid". Une nuée de quelques dizaines de Shahed 181 que le CGRI a doté d’intelligence artificielle fera largement l’affaire surtout que la distance qui écarte l’Irak d’Israël est moins de 1000 kilomètres ! D’ailleurs, le commandant en chef du CGRI pour la Force aérospatiale a à dessin souligné le point Avec une technologie pareille, "Shahed 181" n’a aucune chance de rater sa cible, vu que sa mémoire est bourrée d’images satellites, de carte de SAR ou d’autres types d’images… Les Hachd ne sont plus des proies faciles »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV