Ce matin, alors même que la presse sioniste se félicitait par journaux golfiens interposés de la « campagne-spectacle » de bombardements lancée contre les villes d'Abou Kamal et d'Al Mayadin, le corps de l'officier sioniste venait à être découvert à Al Khalil en Cisjordanie : trop limite pour un Israël qui dit faire la pluie et le beau temps entre le Nil et l'Euphrate, et qui a même le culot de vouloir faire une percée au Maghreb, mais dont l'armée n'arrive même pas à assurer la sécurité, et ce, en dépit d'une reprise des « coopérations » entre Ramallah et Shabak.
Une fois n'est pas la coutume, cette prévision du dit Institut pour la sécurité d'Israël qui classait il y a peu et pour la première fois, le « front intérieur » au nombre des « dangers » pesant de tous leurs poids contre l'entité sioniste n'est pas fausse. Mercredi matin donc les médias israéliens ont annoncé que le corps d'un officier israélien avait été retrouvé à Al-Khalil et le site web israélien Mafzak Dromi est allé même jusqu'à confirmer que le « lieutenant-colonel de l'armée israélienne, Avi Har-Lev, un habitant de la colonie de peuplement de Sansana, dans le sud des montagnes de Judée » en Cisjordanie, « avait été retrouvé mort dans la forêt de Lahav près de son domicile ». C'est la seconde liquidation en l'espace de moins d'un mois de colons occupant en Cisjordanie.
Evidemment, aucun détail n'a été publié sur cet incident mais certaines sources disent que ce haut gradé sioniste a été tué par balle. Ce n'est donc plus une spéculation mais un fait ; la Cisjordanie est armée et elle s'engage très rapidement sur la voie de la lutte armée contre le régime d'occupation au grand dam d'une entité, pleinement embourbée sur son front Nord et Sud et qui s'attend aussi à des missiles depuis la mer Rouge.
Quelques heures plus tôt, une patrouille militaire israélienne avait foncé sur la foule des travailleurs palestiniens à Toubas, provoquant la mort d'un d'entre eux, pensant sans doute que l'impunité règne encore et que les crimes et exactions israéliens ne sont pas payés en retour. C'est à ses dépens que les militaires sionistes viennent d'apprendre le contraire. Car l'officier tué a été armé et il a été éliminé alors qu'il se trouvait en service. Cela veut dire que l'armée sioniste qui peine depuis deux ans à empêcher la militarisation de la Cisjordanie et qui ce mercredi matin même a procédé à de vastes arrestations en Cisjordanie où elle n'emploie que ses « meilleurs éléments » a lamentablement perdu la bataille.
يا قوة الله برجالها وسلاحها وصواريخها 🚀 🚀 #الركن_الشديد #فلسطين #غزة pic.twitter.com/cXNFF6s8jZ
— محمد الداية #فلسطين 🇵🇸 (@mohammedddaya1) December 29, 2020
Mais ce n'est pas tout : ce mercredi, les patrouilles israéliennes ont aussi essuyé de copieuses fusillades non loin des frontières avec Gaza, une Gaza qui rappelons le, a été pas plus tard qu'il y a une dizaine de jours le théâtre d'impressionnantes manœuvres militaires impliquant tirs de missiles balistiques, opérations de drones, tirs de missiles antinavires, opérations terrestres entre autres. La fusillade a eu lieu à l'est de Khan Younes à Al Farahin où de très belles opérations commandos anti sionistes ont eu déjà lieu en 2019, et qui ont bien coûté la vie aux militaires sionistes.
لأجل فلسطين 🇵🇸
— خديجَة عيّاش 🇱🇧 (@Khadijayashe) December 29, 2020
الأرض والهوية ..الوطن والقضية .. #الركن_الشديد pic.twitter.com/8wqQZ9jDVt
Et d'ailleurs c'est le journal russe Nezavisimaya Gazeta qui ne passe pas pour être un média anti Israël qui le souligne : « le scénario de la transformation en 2021 du sud d'Israël en un front de combat anti Israël est parfaitement plausible tout comme la conversion du sud de la Syrie en champ de bataille conte Tel-Aviv, ce sera la première guerre israélienne dans les régions du Nord qui a toutes les chances de se combiner aux événements qui se déroulent sur les frontières avec Gaza. »
Le journal a fondé son analyse sur un rapport publié par l'Institut d'études sur la sécurité nationale de l'Université de Tel-Aviv, qui évalue les principales menaces de la nouvelle année. « Le rapport recommande non seulement une bonne préparation pour un tel développement, mais souligne également que les forces pro-iraniennes sont capables d'augmenter considérablement la précision de leurs frappes contre les sites israéliens, et ce, depuis évidemment le Sud du Liban mais aussi depuis le sud d'Israël. Il y a peu, des combattants palestiniens ont lancé des exercices à balle réelle qui ont duré un jour et qui ont impliqué des tirs de missiles contre la Méditerranée.
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Dans un scénario catastrophe, l'armée israélienne devra se préparer à ce qu'un front naval soit ouvert contre Ashkelon, Ashdod entre autres, front nourri par les missiles de Gaza. Idem pour le front Nord que le Hezbollah nourrirait. Mais la surprise du rapport est qu'il juge désormais plus que probables des tirs de missiles d'Ansarallah depuis la mer Rouge. 2021 sera une année difficile et la mort d'un premier militaire israélien en est de mauvais augure ».