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Année 2021 commence fort : les troupes US criblées de missiles à Deir ez-Zor

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Première attaque hybride contre les USA en 2021? (Photo d'archives)

Pour une Amérique qui n'a cessé ces derniers temps de faire voler ses vieux B-52 le long des frontières syro-irakiennes, non loin de Mayadin ou encore d'Abou Kamal, soit deux villes stratégiques de Deir ez-Zor dont la population a célébré jeudi par milliers, la mémoire du grand général Soleimani, c'est symptomatique :

En 2019, drones et bombardiers US-Israël ont massacré éhontément, pas moins de 41 combattants irakiens et alliés de l'armée syrienne, au point de passage Qaëm-Abou Kamal, se targuant même d'avoir affaibli l'axe de la Résistance sur une voie de transit stratégique devant relier l'Irak à la Méditerranée via la Syrie, en 2020, les USA, totalement aux abois en Asie de l'ouest aussi bien en Irak où ils viennent de subir en une semaine une 11ème attaque contre leurs troupes, qu'au Liban où l'affaire de la double explosion du 4 août au port de Beyrouth s'est littéralement retournée contre Washington ou encore, au Yémen où les Patriot, après avoir échoué à Djeddah, viennent encore d'échouer à assurer la protection de l'aéroport d'Aden, ce cœur stratégique de l'emprise maritime US sur la Mer rouge, les USA sont une proie facile! 

Pour la seconde fois en l'espace de 15 jours, une spectaculaire frappe au missile a visé le premier janvier 2020 la méga base aérienne dans le nord de Deir ez-Zor. Une année 2020 syrienne qui commence donc pour le CentCom très haute en couleur: certes il s'agit d'une base destinée à déguiser la contrebande massive du pétrole syrien depuis Deir ez-Zor vers le Kurdistan irakien via le point de passage d'al-Waleed, pétrole dont le volume a atteint les 200 000 barils/jour au mois de novembre, mais qui n'en reste pas moins une garnison comme il faut, avec des forces spéciales, des radars, des systèmes de télécommunication, une batterie de missiles Patriot, et peut-être même des C-RAM et surtout des avions et des drones de tout genre, ce qui s'explique par le mouvement incessant des convois militaires US entre Deir ez Zor et l'Irak. Avia.pro qui rapporte l'information évoque une puissante explosion à proximité du champ pétrolifère d'Omar, explosion qui s'est de surcroit produite en pleine journée, sans qu'aucun radar ni batterie de DCA puisse la contrer!

Selon le site, les panaches de fumée se voient toujours, à l'heure qu'il est, s'élever des position des Américains mais le Pentagone a refusé catégoriquement de commenter la situation de quelque manière que ce soit : le Pentagone cherche-t-il à masquer une opération complexe de riposte de la Résistance est-syrienne ? Bien possible dans la mesure où le 30 décembre, les terroristes de Maghawir al-Thura, basés à al-Tanf ont lancé une attaque contre un convoi militaire de l'armée syrienne tuant pas moins de 30 soldats de la 4ème division de l'armée nationale. L'année 2020 commence visiblement trop fort en Syrie orientale qui vient de connaître selon des sources militaires syriennes la première démonstration de force balistique anti US. Il y a deux semaines en effet, le même site de pétrole de contrebande à Conoco avait été pris pour cible mais le raid du premier janvier s'est avéré bien plus complexe et meurtrier.

Avia poursuit : " La base militaire américaine a été touchée en plein milieu de la journée, prenant de court les forces américaines! En effet sur des images en provenance de Deir ez-Zor, un panache de fumée est visible quelques secondes avant que l'explosion ne survienne. A en juger le refus obstiné de commentaires de l'armée américaine, il est fort à parier que la frappe, très complexe, aurait impliqué non pas de simples roquettes comme d'habitude mais bien plus : des missiles voire des missiles de croisière. Des sources locales affirment d'ailleurs que des hélicoptères américains n'ont cessé d'apparaître quelques minutes plus tard autour de la zone, visiblement dépêchés depuis l'Irak voisin pour évacuer les morts et les blessés. Deux points à retenir : l'intensité de l'explosion mais aussi le fait que l'attaque produite pendant la journée a visé non seulement à défier l'Amérique mais encore a prouver que les troupes US basées en Syrie ne sont véritablement exposées. "

Fin 2020, la Résistance est-syrienne avait fait publier une vidéo mettant en scène la reproduction d'une vase frappe au missile contre la base US à al-Tanf. Ces derniers jours, les sources militaires américaines ont très clairement évoqué avoir peur pour leurs troupes en Syrie et en Irak où des nuées de drones et de missiles de croisière ennemis ont toutes les chances à refaire surface. 

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" Des dizaines de patrouilles aériennes le long des frontières irakiennes avec la Syrie à l'aide des B-52 ou encore des drones MQ-4 et MQ-9 ne semblent avoir rien donné, les forces anti-américaines ayant agi comme elles avaient promis. A vrai dire, ce qui est sur le point de se produire dans l'est de la Syrie est un tournant : autant les Israéliens se voient dans l'obligation de se replier à l'intérieur des territoires occupés pour lancer leurs frappes au missile contre la Syrie et l'exemple de leur tout dernier raid contre Zabadani qu'ils ont lancé depuis le ciel de la Galilée en apporte la preuve, autant le ciel de l'est de la Syrie tend à se refermer sur eux et leurs radars. La 2ème frappe contre la base US à al-Omar, n'a pas pu être contrée bien qu'il s'agissait d'un second raid en moins de 20 jour et un raid en plein jour. Les unités de DCA made in Iran installées en Syrie orientale semblent avoir bien fonctionner, dit Avia qui revient sur la formation toute récente d'une base russe à Abou Kamal. 

"Des systèmes de défense aérienne russes semblent eux aussi avoir fait leur entrée en scène. Outre les complexes de Bavar-373, la base aérienne à T4 compte désormais des système radar russe Kasta-2E2 qui permettent de surveiller les agissements américano-israéliens et détecter de petites cibles et des avions furtifs, dit le site. C'est un filet aérien qui vient d'être mis en place dans l'est de la Syrie alors même que la Russie est désormais totalement d'accord avec l'Iran d'empêcher les USA de renforcer leur présence en Syrie orientale via une DCA complexe propre à clouer au sol les avions US-Israël, et à préparer le terrain à la chasse des troupes US par l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV