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La chape de missiles de la Résistance fait reculer les chasseurs sionistes

Les batteries de missiles antimissiles Khordad-3 (Archives)

Spectaculaire reculade ! Pour la première fois depuis le début de la campagne dite "guerre dans la guerre sioniste" que l'ex-général réserviste israélien Yitzhak Brick dénonçait encore il y a deux jours dans un tout récent article comme étant "un piège tendu par l'Iran et ses alliés" à un "Israël frappé de cécité stratégique" et qui " y a jusqu'ici perdu force, argent, énergie tout comme capacité de restructuration de son front intérieur sans gagner quoi que ce soit en retour", - puisqu'au stade où en sont les choses, ni le Hezbollah ni les Hachd encore moins la Syrie, eux-mêmes fabricants d'armes, n'ont plus vraiment besoin d'armes acheminées, l'Armée de l'air sioniste s'est sentie bien en cage. Et comment?

Certes, la frappe lancée dans la nuit du 29 à 30 décembre contre Zabadani, haut lieu du Hezbollah dans la banlieue de nord-ouest de Damas, lieu que les câbles quelque peu datées du renseignement militaire israélien croient toujours être un couloir d'acheminement d'armes iraniennes vers le sud du Liban a été violente et les explosions ont même été entendues dans la Bekaa libanaise. SANA affirme même qu'un soldat a péri et que trois autres ont été blessés. Mais en guerre, c'est ce qu'il y a de plus normal. Ce qui l'est moins au contraire et ceci, les médias mainstream ne le diront jamais, c'est que pour la première fois depuis très longtemps, les F-16 israéliens ont été forcés de lancer la coûteuse vague de missiles de Delilah non pas depuis l'espace aérien du sud du Liban, ni même depuis le ciel du Golan occupé mais bel et bien depuis le ciel du nord de la Galilée, en Israël!

Le piège comme le dirait le général Brick est donc bien refermé, l'entité sioniste étant cernée au sol comme au ciel : il y a deux jours en effet, une information reprise par Israel Hayoum évoquait "une importante décision de Tel-Aviv" comme quoi " toutes les armes des habitants du Golan seraient sur le point d'être collectées et stockées". Les observateurs y ont vu d'abord l'expression d'une crainte, celle qui pousse Tel-Aviv à voir partout au Golan occupé des commandos du Hezbollah déguisés en civil et doté de bombes Kalimagor prêtes à être déclenchées au passage des patrouilles militaires sionistes. D'autres analystes sont allés plus loin toutefois en jugeant que la décision renvoyait droit à une "démilitarisation de la zone" voire à un retrait en catimini des troupes sionistes du Golan occupé. Et c'est vrai qu'au Golan occupé, Israël n'est plus le maître du jeu.

Juste  avant que Zabadani soit ciblé, l'armée sioniste a, selon Haaretz, fermé le ciel du Golan occupé sous prétexte de vouloir y mener un exercice militaire. Elle y a même ajouté le nom d'Ashkelon comme la prolongation de la zone de l'exercice, dans un ultime effort pour faire croire que tout va bien et qu'à l'approche de la Grande Riposte de la Résistance, son armée est propre à réagir.

Mais au sein de l'état-major de l'armée sioniste comme dans les colonies ou ce que Brick qualifie de front intérieur, la réalité saute aux yeux à dix kilomètres et elle est la suivante : comme l'a dit Nasrallah le 27 décembre, le ciel du sud du Liban tout comme celui du Golan syrien et "israélien" sont minés depuis que la DCA de la Résistance y est planté et qu'elle fonctionne à merveille. Cette DCA qui a d'ailleurs fait une démonstration de force ce 29 décembre en provoquant le crash d'un drone israélien, encore un , alors qu'il tentait de s'infiltrer dans le sud du Liban depuis les colonies de Nahal. Mais cette DCA dont les batteries syriennes de Khordad-3 ne seraient qu'un seul élément, est encore moins à craindre que les missiles de précision de Nasrallah dont le nombre a été multiplié par deux cette année, missiles que les Israéliens semblent en avoir déjà détecté les traces au Golan occupé. 

Reste à savoir si le ciel de la Galilée d'où les raids du mardi soir ont été lancés, restera pour longtemps sûr et il suivra le même trajet insécurisé que le ciel du Golan. Plus d'un observateurs opte pour la seconde hypothèse, les drones du Hezbollah ayant déjà pénétré en plein exercice militaire d'envergure "Lethal Arrow" la Galilée nord, réussissant même d'y faire une longue promenade jusqu’aux fermes des Chebaa, collectant des informations fort précieuse sur l’emplacement des centres de commandement, des bases militaires, des sites vitaux du nord d’Israël. Et dire que ce lundi toujours, le porte-parole de l'armée israélienne, Avichai Adra tentait encore de tromper les colons de la Galilée qui devront s’apprêter à une offensive d'envergure Hezbollah-Armée Syrienne- Armée de libération du Golan imminente, en leur vendant ceci : 

"Les militaires israéliens ont tiré des coups de semonce sur des personnes qui auraient tenté mardi soir de s'infiltrer en Israël depuis le territoire libanais, sans pouvoir arrêter les suspects. Les forces israéliennes avaient repéré des suspects qui se sont approchés de la barrière de sécurité. L'un des suspects a escaladé la clôture, s'est infiltré un court instant avant de retourner au Liban. Nos forces, qui sont immédiatement arrivées sur les lieux, ont repéré les suspects et ont pris les mesures nécessaires, notamment en tirant des coups de semonce, pour les dissuader »

Lire plus : Retrait anticipé face à l'offensive terrestre de la Résistance ? L'armée sioniste annonce un désarmement du Golan occupé

Le porte-parole de l’armée israélienne n’a évidemment mentionné aucune autre information concernant ""cette énième tentative d’infiltration déjouée" ni sur son objectif, sachant que l'anecdote n'irait pas toucher un grand monde. Les colons ont les oreilles dressés à l’affût des bruits souterrains et les yeux sans cesse rivés vers le ciel..  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV