Kazem Jalali, l’ambassadeur de l’Iran en Russie, a déclaré ce vendredi 18 décembre lors d’une interview avec l’agence de presse Sputnik que les coopérations irano-russes dans le domaine militaire seront maintenues malgré les sanctions américaines. « Les sanctions n’arriveront pas à freiner les progrès militaires et technologiques de l’Iran », a-t-il souligné.
Pour M. Jalali, l’attitude des États-Unis ne changera pas parce qu’« ils ne bénéficient plus de leur hégémonie d’antan ».
« La Chine, l’Iran et les autres pays sanctionnés doivent se serrer les coudes et prouver que l’usage de la force sur la scène internationale est inefficace et contre-productif ; elle nuit aux pays et à leurs peuples. Les États-Unis veulent montrer qu’ils sont toujours la superpuissance mondiale. Mais ce n’est plus le cas, d’autres États les ont devancés », a-t-il fait savoir.
Au sujet du régime d’Israël, M. Jalali a déclaré que « le terrorisme est l’essence même du régime sioniste ». Les forces de la Résistance syriennes suivent à la loupe les agissements de l’armée israélienne et font ce qu’elles peuvent pour y répondre. Sa présence dans la région n’est dans l’intérêt d’aucun pays et elle n’est que source de discorde et d’instabilité.
« De nombreuses preuves font état de l’implication du régime sioniste dans l’assassinat du savant nucléaire Mohsen Fakhrizadeh », a-t-il indiqué en faisant allusion aux propos du chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif.
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PGAC : un règlement de compte entre l’Iran et les USA
M. Jalali estime que la politique des démocrates et des républicains envers l’Iran n’est pas différente. « Si les États-Unis veulent renouer avec le PGAC, ils devront payer à l’Iran les dommages et intérêts qui lui sont dus », a-t-il dit.
Embellie des coopérations irano-russes
Depuis que l’Iran et la Russie ont décidé de ne plus utiliser le dollar américain dans leurs échanges commerciaux, 40 % des transactions se font avec leurs monnaies nationales.
Ces deux pays voisins œuvrent depuis plusieurs années à la promotion de leurs relations stratégiques et à l’exploitation de leurs potentiels commerciaux et économiques. En somme, leurs relations sont au beau fixe et leur partenariat dans le secteur économique pourrait s’améliorer.
« L’Iran désire coopérer avec la Russie pour produire le vaccin contre la Covid-19. Les autorités russes ont été mises au courant et des négociations ont lieu depuis quelques mois », a fait remarquer l’ambassadeur iranien en Russie.
