Là où il s'engage il se goure : Depuis Bakou, où il a tenté de jouer vendredi 11 décembre au Sultan né-ottoman en récitant un poème dont le sens lui échappait parfaitement et qui lui a valu dans la foulée, la colère de Téhéran et une polémique anti-Erdogan d'une rare violence à travers tout le pays, avec en toile de fond des manifs anti-Erdogan en Azerbaïdjan-Est iranien, des informations sur la violation de la trêve au Haut-Karabakh tombe. C'est surtout la presse sioniste qui s'y intéresse affirmant dans sa globalité ce samedi que 4 soldats azerbaïdjanais viennent de périr dans une attaque contre leurs unités récemment libérés.
L'Arménie elle qui traverse une difficile mutation anti-OTAN et anti-Pachinyan, a annoncé le bilan de six soldats tués dans des attaques similaires. La sortie anti-iranienne du Sultan aux accents clairement séparatistes faisait donc partie d'un plan B. Elle a certes échoué face à une puissante réaction de la partie iranienne, rien ne dit que les efforts pour en sauver le reste ne se poursuivra pas : Au fait le Sultan n'a d'autres choix que de poursuivre son rêve fou de l'Armée de Turan, s'il veut avaoir d'une manière ou d'une autre les faveurs de l'axe US/Israël. Alors même que la presse turque a annoncé la reprise des contacts Tel-Aviv-Ankara et l'échange des ambassadeurs respectif après deux ans de rupture politique, la situation à Idlib commence à sérieusement se détériorer pour les héritiers né-ottomans.
Les médias mainstream affirment sans cesse que le retrait répété des bases turques à la périphérie d'Alep, d'Idlib et du nord de Hama font suite à des accords honorés entre la Russie et la Turquie dans la zone de désescalade, mais tout le monde sait que c'est là une simple tournure linguistqiue. La Turquie atlantiste se retire en catimini de la Syrie et compte se défouler dans le Haut-Karabakh où l'axe Russie-Iran lui a littéralement barré la route. Selon le site web libanais South Front, le Hezbollah libanais et ses alliés viennent de déployer des renforts à Idlib et pas à n'importe quel endroit. C'est à Saraqib, premier lieu de face-à-face Sultan/Résistance que les renforts sont déployés soit le long de l'autoroute M5.
L’armée syrienne est parvenue en février 2020 à reprendre le contrôle du dernier tronçon de l’autoroute Alep-Damas connu aussi sous le nom de M5. Et le Hezbollah est là pour veiller à ce gain stratégique qui devra se comprendre dans le cadre d'une plus grande victoire à savoir la restitution de la liaison Bagdad-Damas avec une prolongation jusqu'en méditerranée. C’est la première fois depuis 2012, que les forces syriennes ont repris le contrôle de l’intégralité de cette autoroute stratégique qui relie le sud du pays à la grande ville d’Alep, dans le nord, en passant par la capitale Damas. Elle a été conquise après la prise du secteur Rachidine-4 dans la province d’Alep. « Des véhicules à bord desquels se trouvaient des combattants du Hezbollah et des véhicules bourrés de matériel militaire et logistique sont arrivés à Saraqib en provenance de la campagne du sud d’Alep », a-t-on appris de la même source. Et d’ajouter : « C'était le deuxième lot de renforts envoyés par le Hezbollah et ses alliés cette semaine. »
Plus tôt cette semaine, les forces turques se sont retirées d'un certain nombre de postes assiégés par les forces gouvernementales syriennes le long de l'autoroute M5. C'est sur fond de ces évolutions que la Russie a envoyé ses avions frapper le vivier de terroristes du Sultan à Idlib en conscience totale du fait que le Sultan est tenté de recommencer un nouveau cercle de violence dans le Caucase-sud. Les avions russes ont touché les positions des terroristes opérant à la périphérie de la ville de Kabani dans la banlieue nord de Lattaquié et la ville de Halluz dans la périphérie sud-ouest d’Idlib. Kabani est le bastion de nombreux groupes terroristes, dont Hayat Tahrir al-Cham, le Parti islamique du Turkistan et Ajnad al-Kavkaz (Les soldats du Caucase).