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Les officiers azerbaïdjanais liquident "l'Armée de Turan" du Sultan Erdogan !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un terroriste idlibin dans le Haut-Karabakh./iswnews

Alors que la rue arménienne est secoué par des manifs quasi quotidiennes contre le PM pro -OTAN Pachinyan, des informations autrement significatives  parviennent en provenance de Bakou : Ainsi, la Russie dont les forces ont déjà pris position dans le Haut-Karabakh, suivant la trêve qui entre dans sa troisième semaines ont proposé d'escorter les populations azerbaïdjanaises qui s’apprêtent à repeupler dans des localités reconquises.

Samedi, 7 décembre, Moscou et Bakou s'en sont entretenus au téléphone lors d'un contact à plus haut niveau. Mais ceci n'est pas la méga surprise. Selon des informations semi officielles, de très fortes divergences opposent désormais le président azerbaïdjanais à son homologue turc, ce que certaines parties mettent le compte d'un Moscou avec qui se sentent attachés une grandes parties des officiers azerbaïdjanais. Après des menaces de coup d'état contre Aliev, le tropisme pro Erdogan du président azerbaïdjanais s'est trouvé soudain amoindri. D'où le pire échec du Sultan dans son équipée sud-caucasienne, à savoir l'implantation des terroristes takfiristes d'Idlib dans le Haut-Karabakh. Mais plus d'un observateurs y voient aussi le rôle de l'Iran dont la pression armée sur les frontières avec l'Azerbaijan ainsi que les liens religieux avec le peuple azerbaïdjanaise se sont avérés fatale pour le projet du grand couloir terroriste que le Sultan entendait créer dans le sud du Caucase.

Ainsi un premier contingent de terroristes turkmènes soutenus par la Turquie et parachutés dans le Haut-Karabakh ont été poussés vers la porte par une armée et une population azerbaïdjanaise qui tolèrent de moins en moins les ingérences d'Ankara. Selon Al-Masdar News, « des terroristes affiliés à la Turquie sont rentrés en Syrie après avoir été repoussés par la population et l'armée qui a meme menacé le président Aliev d'insurrection », a-t-on appris de la même source.

"Plus de 900 mercenaires à la solde de la Turquie ont quitté le Haut-Karabakh pour la Syrie  après que la République d'Azerbaïdjan a refusé de les réinstaller dans les localités libérées de la région du Karabakh et ce, au grand dam d'Anakara qui vient de subir une méga déculottée dans ses efforts destinés à créer son Armée de Turan, le gouvernement de Bakou ayant refusé de permettre à ces mercenaires de s'installer dans le Haut-Karabakh ou dans d'autres régions azerbaïdjanaises. L'info vient d'être confirmée par  l’Observateur syrien des droits de l’homme, vitrine du MI6, ce qui lui donne l'apparence d'un aveu de défaite dans la mesure où l'Armée de Turan a été un projet britannique, signé Ambassadeur  britannique à Ankara.

Selon le rapport de l’OSDH, "les mercenaires rentrés depuis l'Azerbaïdjan ont reçu un paiement partiel, estimé à 10 000 livres turques (1 275 dollars); ils devraient recevoir le solde des salaires dans les prochains jours, ce qui révèle l'ampleur des dépenses de l'axe Ankara-Londres dans ce projet échoué. Evidemment Bakou et Ankara  ont démenti la présence de mercenaires idlibins dans le conflit mais un total de 230 d'entre eux ont été tués. Aussi et en dépit ds coups de bluff du Sultan, la victoire militaire dans le Haut-Karabakh a été surtout l'oeuvre de l'armée azerbaïdjanaise qui a perdu plus de 2300 de ses effectifs. Signe de la colère côté turque, Lors de la première cérémonie nationale de livraison de moteurs d'hélicoptère, le 5 décembre, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar a saisi l'occasion pour affirmer que le mérite de la victoire de l’armée azerbaïdjanaise dans la guerre contre l’Arménie revenait à la Turquie:

« L'armée azerbaïdjanaise a sauvé le Karabakh de l'invasion de l'Arménie, qui l’a occupé il y a 30 ans, en 44 jours, à l’aide de la contribution de nos systèmes d'armes nationaux ».

Et de conclure:

«  L'efficacité des systèmes d'armes de fabrication turque a récemment été clairement mise en évidence dans la lutte de nos frères azerbaïdjanais pour sauver leurs terres natales de l'occupation.  L'armée vaillante azerbaïdjanaise a mené à bien l'opération et libéré le Karabakh en 44 jours. Aujourd'hui, les effets décisifs de nos systèmes d'armes nationaux sur le déroulement de l'opération sont discutés et suivis attentivement. Les développements et les conditions géographiques ont montré que l'industrie de la défense nationale n'est pas un choix, mais une nécessité.

En Azerbaijan pourtant, les avis divergent. de plus en plus de fuites mettent en scène le rôle de l'OTAN et de ses avions espion dans la localisation des unités de défense made in Russia arménienne et surtout leur destruction par les drones turcs Bayraktar. Parallèlement à ce sentiment anti Ankara qui monte au sein de l'armée et de la population azerbaïdjanaise, on commence même à s'interroger sur l'opportunité des liens avec l'OTAN et Israël, " car à quoi bon l'OTAN, si après autant de dépenses dans l'achat d'armement , ce sont encore les Russes qui nous ont aidé à asseoir notre autorité dans le Haut-Karabakh". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV