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Zoom Afrique du 28 octobre 2020

Les forces Barkhane dans le Nord du Mali.

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L’actualité en Afrique :

  • Nigéria : l’armée inflige un sérieux revers à Boko Haram à Borno ;
  • Le Niger débute les travaux de réhabilitation de la route Diffa-N’guigmi-frontière Tchad ;
  • Le Burkina Faso réduit la taxe sur les billets d’avion jusqu’à 95% ;
  • Les États africains contribuent le plus à la riposte anti-covid-19 avec 44,6 milliards $ dépensés.

 

Les analyses de la rédaction :

1. Guinée Conakry : le président Alpha Condé contesté par l'Occident

En Guinée, les ingérences occidentales et les hostilités à l'encontre du président, Alpha Condé, se font de plus en plus voir.

Ce mardi, Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a prétendu qu’il y aurait des « interrogations concernant la crédibilité des résultats » de l'élection présidentielle de Guinée. Voici les propos du vice-président de la Commission européenne : « L'Union européenne prend note de l'annonce des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Guinée. Bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes ».

Borrell appelle donc à un dialogue inclusif et à la poursuite du processus de validation prévu par la loi. Il affirme le soutien de l'UE aux « efforts de diplomatie préventive déployés par la CEDEAO, l'Union africaine et les Nations unies en vue de restaurer la confiance » et considère que « tous les acteurs impliqués dans ce processus doivent pouvoir jouir pleinement de leur liberté de mouvement et d'expression ». Une phrase qui vise clairement le confinement forcé de Cellou Dalein Diallo dans sa résidence depuis le 21 octobre.

Mais aucune condamnation ne se fait quant aux propos et aux appels à la violence de l’opposant Cellou Dalein Diallo. Car, pour rappel, à peine les bureaux de vote fermés, l'opposant s'est directement autoproclamé vainqueur du scrutin, ce qui a, certes, suscité des condamnations de certains partis dans la Communauté internationale, mais visiblement, ces instances occidentales demandent que Cellou Dalein Diallo continue de semer les troubles au sein du pays. Il a été assigné à résidence pour justement calmer la situation et Josep Borrell demande au gouvernement guinéen de le relâcher. D'autant plus que beaucoup de médias mainstream prétendent que deux représentants de la CENI auraient démissionné en voyant des irrégularités dans le processus de vote. Cette démission n'est pas claire, car il est aussi possible que ces deux représentants n'aient pas été nets. Il est aussi important de rappeler un fait. Lors du dépouillement, l’opposant Diallo, a fait également part d’un fait intéressant : ce sont ces hommes à lui qui auraient remonté les PV et qui les auraient compté. Comment est-ce que ces hommes sont parvenus à accéder à ces PV ? Donc les anomalies proviennent surtout de l’opposant Diallo et non du bon déroulement du scrutin. Ce qui fait que les instances européennes devraient mettre cela en avant. Mais, ce n'est pas le cas, car l'Occident est en colère, car c'est encore Alpha Condé qui a été réélu président de la Guinée. Suite à son rapprochement avec le bloc de l'Est, l'Occident ne veut en aucun cas que ce nouveau mandat présidentiel permette aux pays comme la Chine ou encore la Russie de venir s'installer en Guinée. Tous les prétextes sont donc bons pour discréditer le choix de la population guinéenne non seulement lors du vote du référendum constitutionnel, qui rappelons-le, a été approuvé à 89,79 % de la population, mais aussi pour l'élection présidentielle qui a fait gagner Alpha Condé avec 59,5 % des voix.

La population guinéenne a choisi et elle ne sert pas les intérêts des Occidentaux.

 

2. Côte d'Ivoire : les Ivoiriens ne se laissent plus manipuler par les médias mainstream

En Côte d'Ivoire, la population ne se laisse plus manipuler par les médias mainstream !

Alors que plusieurs journalistes ont été pris à partie pour leur couverture de l'élection présidentielle prévue à la fin du mois, Reporters sans frontières (RSF) demande aux acteurs politiques de ne pas se tromper d'adversaire et de ne pas s'en prendre à ceux qui témoignent de l'actualité liée à ce scrutin.

Plusieurs journalistes de la presse étrangère comme le correspondant de RFI, Pierre Pinto, ont fait l'objet de menaces sur les réseaux sociaux.

Tous les journalistes qui travaillent pour les médias mainstream se sont vu menacés.

Reporters sans frontières prétend que ces journalistes ne font que leur travail et qu’ils rendent compte des faits qu’ils voient sur le terrain.

Ce n'est pas la première fois qu'en Afrique, les journalistes des médias mainstream sont à mal. Les Ivoiriens, et d’ailleurs les Africains, connaissent parfaitement le travail de ces journalistes qui font un travail partial et partiel.

Ce journaliste de RFI avait affirmé que le stade FHB (Félix Houphouët Boigny) avait du mal à se remplir, alors qu’il était plein à craquer et que c'était le pouvoir en place qui avait empêché les bus des partisans de l'opposition de se rendre au grand meeting.

À plusieurs reprises, les gouvernements des pays d’Afrique ont bloqué l'accès aux médias mainstream les accusant de relayer des fake news dans le but de semer la confusion et éveiller les violences dans le pays cible.

Maintenant, dans le cas de la Côte d'Ivoire, et même sur le continent africain, les médias mainstream ont perdu leur crédibilité, car les populations ne sont plus manipulables et que ce soit en Europe, en Afrique, ou même partout dans le monde, les populations ont bien compris que les vraies informations et les vraies analyses ne sont pas du tout relayées par le système de médias mainstream. Ce qui fait que dans le cas de la Côte d'Ivoire, la population en a ras le bol des exactions des médias mainstream qui ne font que provoquer des divisions au sein des populations africaines. Ces médias perdent leur emprise sur les Africains et l'effet domino est un effet dévastateur pour les Occidentaux à la politique néo-coloniale !

 

3. Mali : le Nord est le territoire occupé de la France !

Au Mali, plus de 5 000 soldats français et européens sont présents sur le territoire malien depuis 2013, avec des moyens largement suffisants pour pouvoir venir à bout des terroristes, mais pourtant, la sécurité des Maliens est encore une question qui se trouve au cœur des débats.

Suite au siège de la ville de Farabougou, l'inaction des forces militaires étrangères et le silence de la communauté internationale, l'armée malienne a repris les choses en main afin de libérer la ville. Ce qui fait que la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ne pouvait mener à rien concernant la sécurité.

L'un des points de désaccord entre Paris et Bamako, c'est le dialogue avec les groupes installés dans le nord du pays. Les Maliens de la classe politique, de la société civile et autres ont maintes fois exprimé leur volonté de réviser l'accord pour la paix et la réconciliation issue des pourparlers inter-maliens d'Alger, même si tous s’accordent sur l'urgence de sa mise en œuvre. La conférence d'entente nationale (du 27 mars au 2 avril 2017) et le dialogue national inclusif (du 14 au 22 décembre 2019), étaient parvenus à la conclusion de cette « relecture de certaines dispositions de l'accord pour la paix et la réconciliation nationale selon son article 65 » (DNI), ainsi que la négociation avec les terroristes, « Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali pour “ramener la paix au Mali” ».

D'un côté, on pourrait se demander pourquoi les terroristes s'attaquent seulement aux Maliens et jamais aux troupes d’occupation étrangères ? Et de l'autre côté, pourquoi est-ce que les occupants Barkhane ne s'attaquent jamais aux terroristes ? Et puis, pourquoi est-ce que Le Drian affirme qu’il ne faut en aucun cas que le gouvernement malien discute avec les terroristes et de l’autre, Paris libère les terroristes en leur versant une rançon ? Beaucoup de contradictions, certes mais les choses deviennent claires.

En effet, Jean Yves Le Drian affirme qu’il « ne faut jamais dialoguer avec les terroristes », ce qui voudrait aussi dire qu’il serait hors de question de payer une rançon ou encore de libérer plus de deux cents terroristes, en échange d'otages.

Comme beaucoup de Maliens l'affirment, « avec plus de 5 000 soldats sur place, ainsi que tous les moyens mis à leur disposition comme les avions de chasse Mirage 2000, les drones, les systèmes de contrôle, et aussi les grandes bases militaires américaines qui sont au Niger, etc. Cela est largement suffisant pour éradiquer les groupes terroristes dans tout le Sahel.

Mais voilà ce qui se passe : Le nord du Mali appartient entièrement et sans aucun scrupule à la France. Les groupes terroristes ou autres ne sont que des écrans de fumée pour que les conventions internationales ou la communauté internationale ne s'attaquent pas à la France ni aux États-Unis. Car le fait de continuer de dire que l'insécurité règne dans le pays donne carte blanche aux États occidentaux pour rester dans le pays.

Il faut savoir aussi une chose, Paris fait tout pour ne pas laisser qui que ce soit s'aventurer dans le nord du Mali. Que ce soit l’armée malienne, les citoyens maliens, ou même les acteurs politiques.

La France a un seul mot d’ordre, la zone du Nord doit être impénétrable, car c'est un territoire occupé !

À plusieurs reprises, des civils qui voulaient s’aventurer dans le nord du pays ont été tués par « accident » (selon les versions officielles de l'Élysée) par l'armée française. La dernière en date, c'était le 1er septembre 2020, où les médias mainstream ont fait part de l’information, car il y avait trop de risques de fuite sur les réseaux sociaux. En effet, c'était un peu gros pour être caché aussi facilement, il s’agissait d’un bus. Voici la version transmise par les médias mainstream : « L'armée française a tué accidentellement, mardi, un civil dans le nord-est du Mali en effectuant des tirs de sommation contre un bus qui refusait de ralentir en face d'un convoi de la force Barkhane, selon l'état-major français. Deux autres ont été blessés. »

Au Mali, la population sait pertinemment que ces versions sont fausses. Il y a non seulement beaucoup plus de victimes, mais en plus, ces « incidents » ne sont pas du tout isolés comme le prétendent les médias du Quai d'Orsay. Le Nord est un territoire occupé par la France et nul n’a le droit de s'y aventurer. Zoom Afrique a souvent fait part du processus de démembrement que l'Occident veut mettre en place au Mali. Via certains groupes et surtout via des pseudo accord avec eux, la France veut officialiser le démembrement du nord du Mali.

Les Maliens connaissent les intentions de l'Occident concernant leur pays, et c'est pour cela que l'Occident n'arrive plus à les manipuler à leur insu. Ils clament haut et fort que c'est l'Élysée qui est la racine de leur problème et non pas une pseudo mauvaise gestion de leur gouvernement comme veulent le faire croire les médias mensonges.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV