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Zoom Afrique du 24 octobre 2020

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Les forces Barkhane au Mali.

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L’actualité en Afrique :

  • Le port d’Abidjan, pilier des échanges entre la Côte d’Ivoire et le reste du monde ;
  • La Guinée Équatoriale et la Guinée-Bissau ouvrent chacune son consulat général à Dakhla ;
  • L’Afrique, un continent particulièrement bien représenté aux 24 heures pour le Climat ;
  • De nouvelles variétés de mil hybrides à haut rendement testées au Sénégal.

Les analyses de la rédaction :

1- Mali-Farabougou : une menace de la France contre Bamako ?

Au Mali, le village de Farabougou a finalement été libéré et les 3 000 habitants ne sont plus seuls dans leur village coupé du monde. Les soldats de l’armée malienne ont pu poser le pied, jeudi, dans cette localité du centre du pays, alors que des combattants terroristes en interdisaient l’accès depuis 17 jours. Ce vendredi matin, l’armée malienne a livré quelques détails sur son intervention.

L’opération a été baptisée « Farabougou ka lafia », « Farabougou doit retrouver sa quiétude », en bambara. Elle a été dirigée personnellement par le colonel Assimi Goita.

Il était donc, jeudi, dans le camp militaire de Bapho, près de Ségou, pour commander cette opération qui a permis, selon l’armée malienne, de « libérer » le village « des mains des terroristes. »

Des éléments des Forces spéciales maliennes sont arrivés dans le village jeudi, déposés par hélicoptère « près d’une section » en plusieurs rotations, précisent les Famas, qui ont aussi livré des vivres et évacué des malades. Une opération entièrement sur le compte de l’armée nationale, sans implication d’aucune sorte de la part des troupes d’occupations étrangères qui occupent le pays sous le compte de la fameuse lutte contre le terrorisme.

Dans le nord du Mali, les troupes militaires françaises vivent en parfaite harmonie avec les groupes terroristes.

Le siège de Farabougou n’était toutefois pas anodin. Ce village se trouve près de Bamako, et Barkhane à l’aide des terroristes qui sont à leur botte, ont voulu faire passer un message très clair à l’encontre du gouvernement de transition actuellement sur place. À savoir que Bamako pourra être assiégé à n’importe quel moment !

Un siège qui a montré que la communauté internationale pouvait très bien garder un silence inouï malgré une dégradation de la situation humanitaire. La ville de Farabougou ne représente visiblement aucun intérêt selon certaines sources.

Les Maliens ne veulent plus de la présence militaire occidentale sur leur territoire et ils continuent de le faire savoir, malgré les menaces directes de Barkhane et de l’État français.

2- Guinée-Élections : la victoire de Condé contre l’UE !

En Guinée Conakry, la France, à travers ses médias mainstream, montre de plus en plus sa position.

Maintenant que l’a CENI a fait part des résultats des élections présidentielles guinéennes qui proclament le président sortant, Alpha Condé, comme vainqueur au premier tour.

Certains médias font déjà des sous-entendus concernant ces élections. Selon des analystes qui s’expriment sur les médias français, il y aurait, je cite, « une tradition de fraude massive en guinée ».

La victoire du sortant Alpha Condé. Deux commissaires se sont retirés des travaux de la Commission électorale indépendante en dénonçant des irrégularités graves. Malgré la présence de la CENI, Paris émet des doutes sur la fiabilité du scrutin, alors qu’aucune condamnation de la sorte n’a été faite concernant les appels aux violences de l’opposant, Cellou Dalein Diallo, qui a non seulement appelé ses partisans à descendre dans les rues, mais en plus, il s’est autoproclamé vainqueur des élections présidentielles directement au moment de la fermeture des bureaux de vote. Une manière pour l’opposant de bien faire comprendre qu’il désire que les violences soient mises en avant dans le pays.

Selon les médias mainstream, les résultats seraient « falsifiés », l’armée réquisitionnée, les coupures d’internet, c’est dans ce contexte que la commission électorale s’apprête à déclarer Alpha Condé, vainqueur du scrutin du 18 octobre en Guinée. Pendant ce temps, les manifestations sanglantes ne cessent de s’intensifier dans le pays.

Convaincu d’avoir remporté « au premier tour » du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier, le camp de Cellou Dalein Diallo affirme être déterminé à ne se laisser voler la « victoire », à un moment où les résultats partiels, proclamés par la Commission électorale donnent déjà la majorité au président sortant Alpha Condé qui brigue un troisième mandat.

Au cours d’une visioconférence de presse animée jeudi 22 octobre, le staff du candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et de l’Alliance Nationale Pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), composée de plusieurs partis et mouvements, ont annoncé avoir remporté la présidentielle en Guinée avec environ 53 % des suffrages exprimés. Un résultat obtenu sur la base de la compilation de 12 744 PV de bureaux de vote sur les quelque 15 000 prévus pour cette élection.

Au terme des résultats proclamés par la Commission électorale jeudi 22 octobre, le président sortant, candidat du RPG Arc-en-ciel, arrive en tête des suffrages avec 2,4 millions de voix sur 37 des 38 districts électoraux comptés. Quant à son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo, il ne lui est attribué que 1,26 million de voix.

Il est clair que vu le rapprochement de la Guinée avec la Chine et la Russie, il est difficile à croire que l’Occident voudrait encore qu’Alpha Condé soit proclamé vainqueur des élections présidentielles. Car, les médias mainstream mettent en avant les fraudes, alors que la CENI reste un organe indépendant et officiel, et c’est à cet organe que les Guinéens doivent se référer et non aux médias mainstream.

3. Mali : comment est la situation actuelle du pays ? 

Le témoignage d’un jeune malien, Tijani cheickna koutam, analyste politique, qui va nous raconter ce qui se passe un peu dans le pays. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV