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Zoom Afrique du 17 octobre 2020

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Des blindés russes livrés en Centrafrique.

 

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

 

L’actualité en Afrique :

  • Le ministère de la Culture dresse le bilan de ses activités de 2019 ;
  • Burundi : MAKAMBA se souvient de FEU RWAGASORE ;
  • Coopération/Forum sur la coopération sino-africaine : voici le bilan 20 ans après ;
  • Sénégal : l’Iran envisage un match amical contre les Lions de la Teranga.

 

Les analyses de la rédaction :

1. Guinée Conakry : le président Alpha Condé dans la ligne de mire de l’Occident !

En Guinée Conakry, il semblerait que le président Alpha Condé soit en ligne de mire de l’Occident. Des groupes terroristes seraient apparus en Guinée Conakry et passent à l’action.

Deux camps militaires et la prison civile de Kindia, ville située à 135 km de Conakry, ont été attaqués cette nuit par des hommes armés non identifiés causant la mort d’un colonel de l’armée. Des incidents qui interviennent à seulement deux jours du scrutin présidentiel en Guinée.

 « Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 octobre 2020, des hommes armés ont ouvert le feu dans l’enceinte du camp militaire de Samoreyah à Kindia blessant mortellement le colonel Mamady Condé, commandant du Bataillon spécial des commandos en attente de Somoreyah-BSCA », fait savoir un communiqué du ministère de la Défense. Précisant toutefois que « les Forces de défense ont immédiatement réagi pour sécuriser le camp et ses environs ».

Selon les médias locaux, les assaillants ont tenté de prendre le contrôle du camp faisant également plusieurs blessés parmi les militaires. Le magasin d’armement de la caserne aurait été défoncé, des armes emportées, ainsi que des véhicules pick-up. Toutefois, cette information n’a pas été confirmée par les autorités.

Les assaillants auraient également attaqué le camp Kémé Bouréma, une autre caserne de la ville où ils auraient également tenté de tuer le général Ibrahim Kalil Condé, commandant de la première région militaire qui a échappé de justesse à cette cible d’attaque, a indiqué d’autres sources médiatiques locales. La prison civile de la ville aurait aussi subi une attaque. Un gardien pénitencier aurait été blessé par balle et des prisonniers se seraient évadés.

Cela dit, les autorités guinéennes ont pris les devants en mettant en place un important dispositif militaire afin de rétablir la sécurité dans la ville. « La situation est sous contrôle à Kindia. Des enquêtes sont ouvertes et les ratissages se poursuivent », rassurent les autorités guinéennes.

Un renforcement sécuritaire qui a également touché la capitale Conakry où les accès au quartier administratif de Kaloum, abritant le siège du gouvernement et le palais présidentiel, étaient fermés dans la matinée de ce vendredi 16 octobre par des militaires.

Ces incidents interviennent à seulement deux jours du scrutin présidentiel prévu le 18 octobre en Guinée ce qui rajoute une tension à l’atmosphère politique déjà tendue suite aux exactions notamment des opposants supporter par l’Occident.

Dernièrement lors d’une interview sur France 24, le principal opposant du président Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo, président du parti de l’UFDG, fait clairement appel à un vote sanction, et appelle ses partisans à descendre dans la rue afin de créer de l’instabilité. Les opposants ont déjà tenté d’organiser un rassemblement général le 29 septembre, mais cela a été un échec. C’est de là que les groupes terroristes ont réellement montré que leur but était surtout de mettre en place une insécurité et saboter les élections présidentielles. Cet échec des opposants conduit donc à des violences et à une volonté très accrue de l’Occident de ne plus vouloir d’Alpha Condé. Et pour cause, lors du référendum constitutionnel du 22 mars, la Chine et la Russie ont été les seuls à reconnaître les résultats du scrutin contrairement à la France, aux États-Unis et l’Union européenne. Cet affront contre l’Occident a fortement déplu et cela se fait ressentir dans le pays.

 

2. Burkina Faso : la CEDEAO ; un organe de détournement de fonds pour l’Occident !

Tout au long de ces deux derniers mois les médias mainstream nous ont bassiné les oreilles en affirmant que les Maliens « sous pression des sanctions de la Cedeao, à qui exigent aux putschistes maliens “la rédaction d’une charte de transition et le retour des civils au pouvoir. Personne n’a dit que du fait de la guerre que Barkane, le vrai tireur de ficelles de coup d’État, impose aux Maliens, et ce depuis 2013, les populations entières du nord au sud sont de facto sous sanction. Une fois les exigences des Occidentaux satisfaites, la Cedeao a fini par lever les sanctions... Mais à quoi bon, cet espace économique, pseudo panafricain, qui ne fait que servir de cache-sexe aux complots anti africain des colonialistes. Prenons cette info de l’Afrik 21 : ‘Le Burkina Faso vient d’obtenir un prêt 7,8 millions d’euros de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour la réalisation de 27 systèmes d’adduction d’eau potable (AEP) dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. L’accord de prêt entre le ministre burkinabé de l’Économie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré et le président de la BIDC, George Agyekum Nana Donkor a été signé le 13 octobre 2020. L’entente concerne le déblocage d’environ 7,8 millions d’euros (plus de 5,1 milliards de francs CFA), pour financer un projet d’eau potable dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins au Burkina Faso......’

À lire l’info, la Cedeao n’est là que pour cause de prospérité africaine. Soit. Mais lisons cette autre info toujours au sujet du Burkina et par burkina24 : ‘Au Burkina Faso, des populations ont compris que la gestion durable des ressources en eau les concerne d’abord. Une vingtaine de femmes dont Afatime, comme l’appellent ses voisines maraîchères, a le nez qui côtoie la gadoue. Elles prêtent la main à l’effort de reconstruction de la digue ‘tondue’ ; se chargeant de creuser la terre libérée avec le repli provisoire de l’eau. Munies d’ustensiles, de sacs vides, de pelles, et de quoi excaver le sol, ces ‘braves dames’ du village de Konioudou sont aux côtés de la cinquantaine d’hommes depuis 7h du matin.’

Alors à quoi bon autant de soi-disant investissements de la Cedeao si les villageois sont eux-mêmes contraints de construire des barrages ? La réponse est claire : les banques africaines servent de caisse de détournement de la richesse africaine.

Sauf que l’argent débloqué de la Cedeao n’arrive jamais !

 

3. Mali : association avec les terroristes, le dernier recours de l’Occident

C’est extraordinaire et c’est à la fois un aveu d’impuissance et de complicité avec les terroristes ! Ces centaines de terroristes que la force d’occupation française et ses complices de l’OTAN ont fait libérer avec la bénédiction de la CIA, lors d’une mise en scène totalement abjecte dénommée ‘libération des otages’ et dont l’objectif consiste entre autres à embraser les frontières algéro-maliennes, servent de facto d’annexes à Barkhane. Comment ? Lisons cette info de RFI : ‘Depuis plus d’une semaine, le village de Farabougou, dans la région de Ségou, est coupé du monde, encerclé par des hommes armés qui en interdisent l’entrée. Des tentatives de médiation ont été entreprises avec des notabilités locales, mais les habitants restent toujours cloîtrés chez eux.’

En faisant relâcher les terroristes takfiristes que les Maliens savent être des mercenaires de Barkane et d’” autres puissances d’occupation de plus en plus nombreuses au Sahel, ces dernières ont cherché ni plus ni moins à se venger : se venger d’un peuple qui depuis deux ans, de manif en manif ne cesse d’exiger le retrait des occupants. 

“L’armée est déjà parvenue à un hameau, à environ dix kilomètres de notre village. Ils vont venir” affirme un habitant de la région par téléphone. Il craint la présence des “terroristes”. Les villageois joints au téléphone font état d’au moins six personnes tuées et neuf enlevées la semaine dernière.

Cela dit, l’armée malienne effectue pourtant des battues et a même mis en place une surveillance aérienne. Mais “c’est désert”, affirme cette source. Un convoi a été préparé pour apporter de la nourriture et de l’argent aux habitants.

En vue de la situation, et tout en sachant bien que ces terroristes sont à la solde de Barkhane, les notables de la zone, maires, chefs de village, responsables communautaires et religieux, tentent de trouver ensemble une issue pacifique à la situation. Des chasseurs Dozos auraient en effet tenté de prendre les armes, selon un chef traditionnel local. Car c’est la seule solution qui leur vient à l’esprit pour contrer cette planification occidentale. Les Maliens ont bien compris qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur les soldats maliens pour sortir de cette machination.

Ceci étant, cette manière perfide de se venger révèle la face cachée d’un échec : puisque les militaires français et otaniens sont dans l’incapacité de faire face à une population qui ne veut plus d’eux, ils en sont désormais à déchirer le voile, à laisser tomber le masque et à reconnaître leurs liens avec leurs agents takfiristes et surtout à les appeler à leur secours. Il y a trois jours, 25 villageois et soldats maliens ont été tués lors d’une attaque au lendemain de la libération des terroristes ; manière de dire que Barkhane n’est plus seule, et qu’elle compte désormais à ses côtés ses agents et que les Maliens ont intérêt à prendre garde. Mais la force d’occupation se trompe si elle croit que son putsch de pacotille fera éteindre les flammes de la protestation et que ses agents désormais relâchés dans la nature pour faire peur aux Maliens intimideront ces derniers... le Mali mettra à la porte l’occupation...

 

4. Centrafrique : la Russie livre 10 blindés pour les FACA !

En Centrafrique, suite à la manœuvre sournoise de la France et de ses alliés onusiens dans la prolongation de l’embargo sur les armes, le président Touadera et son gouvernement ont décidé de prendre les devants. Le président centrafricain avait repris ses voyages internationaux du 30 septembre au 8 octobre. Il s’était rendu à Rome, Bruxelles et en Russie. Les extensions du partenariat militaire et les échanges bilatéraux avec Moscou étaient au menu.

Voici ce qui en a découlé :

La population de Bangui a accueilli avec joie la livraison d’un premier lot de dix véhicules blindés promis par la Russie, pour équiper l’armée centrafricaine. Un appui important pour renforcer les FACA afin de pouvoir éviter que les troupes d’occupation étrangères ne prétextent l’instabilité ou l’insécurité sur le territoire centrafricain pour s’étendre dans le pays et occuper le territoire.

La Russie a livré, jeudi 15 octobre, un premier lot de dix véhicules blindés de reconnaissance légers, BRDM-2 à l’armée centrafricaine, toujours soumise à un embargo sur les armes depuis 2014 et qui manque de matériel lourd.

Débarqués ce jeudi à Bangui et accueillis par une foule en liesse, ces véhicules font partie d’un ensemble de vingt blindés promis par la Russie pour équiper l’armée centrafricaine. Les dix blindés restants devraient être livrés en décembre prochain.

S’exprimant lors de la réception de ce don, le président Faustin-Archange Touadéra a déclaré que ces nouveaux équipements vont permettre de “renforcer les capacités de l’armée nationale à protéger l’ensemble du territoire”.

En septembre, au grand dam de la France et de son compère l’ONU, Moscou a annoncé l’ouverture imminente d’une représentation du département russe de la Défense à Bangui. Ce qui apporte une bouffée d’oxygène au pays qui était mis sous la pression de l’Occident, qui avait des intérêts tout autres que le développement et la paix dans le pays. Le président Touadera et son gouvernement ont surtout arrêté de se fier aux promesses et à la prétendue bonne foi des Occidentaux. Ils se sont donc tournés vers d’autres partenaires qui sont prêts à mettre en place un partenariat gagnant gagnant pour servir les intérêts du peuple et du pays.

Depuis son accession au pouvoir, le président Faustin-Archange Touadéra a considérablement renforcé la coopération militaire avec la Russie. En plus d’équipements, l’armée centrafricaine bénéficie de l’assistance de nombreux instructeurs militaires russes.

Une avancée considérable pour un pays et pour son armée nationale, détruite à l’époque, à cause des plans occidentales qui consistaient à écraser l’armée nationale, de l’empêcher de se développer afin de garder un certain monopole militaire dans le pays. Cette technique mise en place par l’Occident d’une manière générale en Afrique est toujours la même. Détruire l’armée nationale, l’empêcher de renaître, financer des groupes armés afin qu’ils sèment le trouble, et donc obtenir tous les prétextes nécessaires pour s’installer militairement dans le pays, conformément aux lois internationales.

La Centrafrique a décidé pacifiquement de remettre de l’ordre dans tout cela en tournant le dos à l’Occident et en plaçant une feuille de route, à savoir le développement du pays et la sécurité de sa population.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV