Les forces de l’armée et des Comités populaires yéménites (gouvernement de Sanaa) ont réussi à s’emparer du principal bastion des terroristes dans la province d’al-Bayda.
En contrôlant la région de Yakla, le bastion le plus important des organisations terroristes au Yémen, l’armée et Ansarallah se sont complètement libérés des États-Unis, en particulier de l’administration de l’actuel président, et mis fin à « l’épouvantail du terrorisme » qui pendant des décennies est resté comme un clou américain dans le cercueil du Yémen. Et avec la fin du mythe d’al-Qaïda à al-Bayda, Trump tombera-t-il à son tour? s'interroge le site d'information Al-Khabaralyemeni.
En janvier 2017, les forces américaines avaient annoncé le lancement de la plus grande opération militaire de son histoire contre al-Qaïda au Yémen, en particulier dans la région de Yakla, qui accueillait des troupes d'al-Qaïda et de Daech. C'était quelques jours après l'investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis, et après l'opération militaire, à laquelle des drones et des hélicoptères US ont participé, Trump était fière de ce qu'il avait accompli au nom de « sa guerre contre le terrorisme ».
Lors de cette opération, les forces américaines ont subi de lourdes pertes, y compris la destruction de deux hélicoptères Black Hawk, et un nombre important en pertes humaines, que ce soit parmi les forces américaines ou parmi les civils, pire encore des villages et des maisons ont été la cible des avions américains. Cette attaque n' a été en fait qu'un prétexte pour Trump et son administration, en effet elle a permis de lancer une intervention de grande envergure et directe des États-Unis au Yémen en faveur de la coalition saoudo-émiratie.
Mais aujourd'hui, les forces de l’armée yéménite et d’Ansarallah sont en train d'éliminer ce mythe de Trump au Yémen, et ont pu, avec une artillerie limitée et en l’espace de quelques jours, prendre d'assaut la région de Yakla. Tout cela alors que les Américains ont de leur côté dû engager des milliards de dollars US pour combattre al-Qaïda.
Sur le terrain, après la prise par Ansarallah des bastions les plus importants de Daech et d’al-Qaïda, on ne sait pas exactement dans quel état se trouvent les terroristes. D’après des sources locales, ils se sont dispersés et ont trouvé refuge dans les provinces de Maarib, de Lahej et d’Abyan. Malheureusement, selon le site d’information Al-Khabaralyemeni, la libération de la région de Yakla ne marque pas encore la fin de la présence terroriste au Yémen et il semble que la coalition saoudo-émiratie compte beaucoup sur ce qui reste de terroristes pour combattre Ansarallah.
La coalition pro-Riyad s'est mise à construire 3 centres d'hébergement pour les terroristes présents à Lahej, plus précisément aux frontières entre le nord et le sud, à Abyan aux frontières d'al-Bayda en plus de Maarib, Shabwa et Hadramout. La coalition saoudo-émiratie justifie ainsi sa présence illégale au Yémen sous prétexte de combattre les terroristes et de sécuriser les bases qu'elle vient de construire. Sur le plan militaire, la coalition indique aux membres des deux organisations terroristes (Al-Qaïda et Daech) son intention de les utiliser comme première ligne de défense contre les forces du gouvernement de Sanaa, dans les zones sous son contrôle dans le sud et l'est du Yémen.
À la fin de son rapport, Al-Khabaralyemeni a écrit que c'est la fin du terrorisme dans son concept global ; le terrorisme dans le cadre duquel les puissances mondiales ont mené des frappes aériennes et attaques aux drones contre le Yémen.
Mais, avec ses opérations contre les organisations terroristes à al-Bayda, le gouvernement de Sanaa (armée et Ansarallah) a atteint plusieurs objectifs stratégiques, dont l’un est d'éliminer les mouvements des organisations dans cette province, qui restaient un obstacle à la libération de ce qui restait d'al-Bayda, et un obstacle à l’avancée des forces de Sanaa. Et ce alors que les médias mainstream prétendaient qu’il faudrait encore des années d'efforts pour éliminer al-Qaïda au Yémen.