Tout au long du mois de juillet, Daech s'est donné diablement du mal pour nuire à l'Irak, à ses forces armées y compris les Hachd mas sans grand succès. Une perte de vitesse, ressentie sur trois fronst de combat que sont Salaheddine, Kirkuk et Diayala. Les sources bien informées affirment en effet que ce n'est pas là le seul effet des armes, si puissamment maniées par la Résistance irakienne contre les USA et leurs supplétifs. Les Unités de mobilisation populaire ont évoqué la formation d'une salle de "renseignement commun" dans 3 gouvernorats du pays. Ce qui veut dire qu'elles conjuguent leurs efforts de renseignement puisque la cible à abattre est aussi et surtout le cocktail de renseignement étranger derrière la tentatitve de résurgence de Daech.
Mardi, le chargé des relations de l'axe nord des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), Ali al-Husseini, a annoncé la création d'une salle de renseignement commune dans trois gouvernorats en Irak.
Lors d’une interview accordée à l’agence de presse irakienne, Al-Maalomah, al-Husseini a déclaré que les Hachd al-Chaabi étaient conscients de l'importance de la coordination du renseignement lors de la guerre contre le groupe terroriste Daech dans les provinces de Diyala, de Kirkouk et de Salaheddine, soulignant que les combattants de la Résistance avaient mis en place une salle d'opérations conjointe chargée de renseignement en coordination avec 6 agences de sécurité. Il a ajouté que la coordination du renseignement et l'analyse de toutes les informations renforceraient les efforts de sécurité face aux agissements des résidus de Daech.
« La coopération a abouti à des résultats importants, en particulier lors des récentes opérations militaires baptisées des Héros de l’Irak, notamment en mettant à disposition une carte précise des cibles. Sur ce fond plusieurs daechistes ont été liquidés tandis que leurs fiefs ont été détruits et leurs munition dont les engins explosifs ont été saisis », s’est-il réjoui. Les combattants des Hachd al-Chaabi ont été déployés dans de vastes zones à Salaheddine et mènent d’importantes opérations pour y renforcer la stabilité de la sécurité.
Cette importante décision en termes de renseignement intervient alors que les Américains, vrais acteurs de troubles en Irak, continuent à en subir les contre-coups. Ce mercredi 5 août, la Zone verte de Bagdad, une zone ultrasécurisée dans laquelle se trouvent notamment le Parlement irakien et l'ambassade des États-Unis en Irak, avait été touchée par un projectile de type Katioucha.
« Une roquette Katioucha s’est abattue mercredi sur l'ultrasécurisée Zone verte de Bagdad. Suite à l’attaque, sirènes ont résonné dans l'enceinte de l'ambassade américaine à Bagdad où un système de défense antimissile aurait, selon certaines sources, détruit un Katioucha. Hautement sécurisée, la zone verte abrite le siège du gouvernement et les missions étrangères dont l'ambassade US transformée depuis un mois en une véritable base US avec les batteries de missiles Patriot et des tests sporadiques de ces batteries, sur le dos de la population civile. un terdier essai en plein capitale au mois de juin a coûté la vie à un enfant irakien de sept ans. Le militarisme exacerbé d'une Amérique sans cesse poussée vers la porte continue à lui coûter la réaction des populations irakiennes. Mardi 4 août, une source militaire irakienne a fait état d’une attaque visant un convoi de camions transportant un soutien logistique à la coalition dirigée par les États-Unis dans le sud de l'Irak.
« Un engin explosif a explosé dans un camion appartenant à une société qui avait conclu un contrat avec les forces de la coalition internationale sur la route internationale dans la région de Suq al-Shuyukh dans le gouvernorat de Dhi Qar, dans le sud de l’Irak », indique la source, soulignant que la déflagration avait provoqué l'incendie du camion, sans faire de victimes. L'attaque était la troisième du genre en moins d'un mois, deux engins explosifs ayant explosé le 22 juillet, lors du passage d'un convoi de camions transportant du matériel logistique pour les forces américaines dans le gouvernorat de Dhi Qar.
Le 11 juillet, des "assaillants" ont incendié 3 camions transportant du matériel logistique et des véhicules militaires, dont des véhicules Hummer, au profit des forces américaines et de la coalition internationale dans le gouvernorat d'al-Diwaniyah, au sud du pays.
Le Parlement irakien a voté le 5 janvier, à la majorité, la fin de la présence militaire étrangère dans le pays, à la suite de l’assassinant du général de corps d'armée iranien Qassem Soleiman, accompagné du chef adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, lors d'une frappe aérienne américaine près de l'aéroport de Bagdad. Les USA refusent d'obtempérer, et cherchent à imposer sa présence militaire par le biais des "pourparlers stratégiques" qui n'ont des pourparlers que le nom. "Mais le maintien de leur présence est désormais bien difficile aussi bien à travers leurs bases que via des convois logistiques qu'ils font circuler à travers le pays. Pour une grande partie des Irakiens, c'est une occupation à abattre", estime un analyste. "Les Etats Unis en sont parfaitement conscients et incapables d'y changer quoi que ce soit. Lundi un Antonov AN-225 transporte des camions Osh Kosh militaires américains a atterri à Tel-Aviv, pour charger des batteries de missiles antimissile Dôme de Fer. Il se peut que Washington, incapable face à toute montée en puissance des attaques au missile le visant en Irak, finit par vouloir en déployer dans ce pays, estime cet analyste qui qualifie cette potentielle mesure de "coup d'épée dans l'eau" vu la contre-performance de Dôme de fer face à Gaza.