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L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
1. Le Cameroun frappe et cela fait mal aux Américains
Il faut bien croire que cette dernière rencontre du désormais ex-ambassadeur US au Cameroun lequel a été reçu par le président Biya qui, hospitalité africaine exige, lui a même offert un cadeau souvenir, s'est particulièrement mal passé. On se rappelle que l'Américain, se croyant en terre conquise, a eu l'outrecuidance d'accuser l'armée camerounaise d'exactions dans les régions anglophones pour ensuite exiger que l'État souverain camerounais change de régime politique et devienne une fédération! L'homme a quitté le Cameroun avec de belles leçons que lui ont infligées les Camerounais : l'épisode de la visite de Timor Nagy, M. l'Afrique US au palais présidentiel en 2019 où l'ambassadeur Peter Henry Barlerin a été interdit d'entrer par les gardes du corps du président n'est pas prête à s'oublier de si tôt. Le 21 juillet, tout juste une semaine après le départ de l'Américain, les États Unis remettent la couche: près de 4 ans de tentatives de déstabilisation au Cameroun n'ont rien donné et Biya reste droit dans ses gonds et c'est ce qui met hors d'eux des suprémacistes de la Maison Blanche. Alors qu'un jour ne se passe sans que les rues des grandes villes US ne soient le théâtre des exactions anti Afro-Américains, les États-Unis retirent au Cameroun ses privilèges commerciaux en raison des abus! "Les exécutions, les détentions illégales et les tortures au Cameroun devraient susciter des pressions internationales, prétend d'ailleurs l'AFP, sans honte. "Le Cameroun a perdu son accès préférentiel au marché américain offert par la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (African Growth and Opportunity Act, AGOA)". Et pourtant le Cameroun a adopté un statut spécial pour les deux régions anglophones et remis en liberté des centaines de prisonniers politiques, dont un important dirigeant d’un parti d’opposition, Maurice Kamto. Bien qu’il s’agisse là de mesures positives, le gouvernement continue de restreindre l’espace politique et de commettre de graves violations dans le cadre de sa réponse aux violences séparatistes. Et si les Américains qui se croient en droit de punir tout le monde en faisaient autant, il y aurait moins de Floyd, mois de cou cassés sous les genoux des policiers blancs! En tout cas, c’est la seconde fois en un an que les États-Unis interviennent au sujet du Cameroun, ce qui prouve à quel point la ligne anti-US, anti puissances hégémoniques adoptée par l'État gêne et inquiète : En février, Washington a réduit son aide militaire à ce pays, invoquant également les allégations de violations des droits humains. Mais cette aide, le grand et richissime Cameroun en a-t-il vraiment besoin? Pas vraiment. Certains disent que ce coup de colère US renvoie surtout à ce pacte de non agression historique que le Cameroun vient de signer avec la Guinée sous la barde des Occidentaux parfaitement incapables de contrer cette volonté inter-africaine...
Le communiqué final relatif aux concertations entre le Cameroun et la Guinée équatoriale, rendu public hier soir, indique qu’un accord de défense et de sécurité a été signé par les deux pays le 21 juillet 2020 à Malabo. Dans cet accord, les deux pays s’engagent à renforcer la stratégie de défense et de sécurité aux frontières communes, ainsi que l’adoption de politiques idoines pour faire face aux diverses menaces à la sécurité, telles que le trafic de drogue et la criminalité transfrontalière organisée. Ils vont mettre en œuvre des mesures visant à endiguer la violence, le vol et la criminalité transfrontalière. Bref, tutti quanti pour barrer la route aux puissances hégémoniques.
2. Un point sur l'actualité de Guinée Conakry avec Luc Michel
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