La marine turque a mené des exercices militaires de grande ampleur en Méditerranée orientale et en mer Égée avec la participation de divers types d’hélicoptères, de drones, d’avions de reconnaissance et de navires de guerre.
La marine turque a organisé un grand exercice de préparation de ses forces en mer Égée et en Méditerranée orientale entre le 15 et le 17 avril, a annoncé le 23 avril le ministère turc de la Défense (MoD) sur Twitter.
« Des navires de guerre, des avions de patrouille maritime, des hélicoptères, des véhicules aériens sans pilote, des unités d'infanterie navale et des forces d'opérations spéciales navales, ont participé aux exercices », a-t-il ajouté.
Naval Forces Operational Readiness Trainings were held in the Aegean Sea and Eastern Mediterranean between April 15-17.33 warships,maritime patrol aircraft,helicopters,unmanned aerial vehicles,naval infantry units,Naval Special Operations Forces have participated in the trainings pic.twitter.com/12XIIz0rnI
— T.C. Millî Savunma Bakanlığı (@tcsavunma) April 23, 2020
Dans ce communiqué, le ministère turc a souligné les mesures préventives et proactives prises par la marine turque contre l'épidémie de Covid-19 et a déclaré que ces mesures aidaient la marine turque à maintenir son état de préparation opérationnelle au plus haut niveau sans être affectée par l'épidémie.
La Turquie a organisé divers exercices navals, terrestres et aériens en raison de l'apparition de nouvelles tensions avec la Grèce et Chypre. Ces derniers jours, le pays a envoyé un navire de forage dans la zone maritime contestée avec Chypre. Cette décision a provoqué un contrecoup de la part de plusieurs membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
À la suite de la nouvelle décision turque d’envoyer son navire de forage dans la région chypriote, riche en gaz, certains membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont réagi. Selon le journal Cyprus Mail, la Chine et la France, les membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi que l'Italie, ont affiché mercredi leur soutien à Chypre.
La France a déclaré qu'elle suivait de près la situation en Méditerranée orientale. L'Italie a adopté une position similaire, déclarant qu'elle suivait de près les nouveaux développements dans la région. L'ambassadeur chinois à Chypre a également déclaré qu'il espérait qu'il n'y aurait pas de désaccord entre les parties concernées. Il a appelé la Turquie et Chypre d'éviter « une escalade des tensions ».