Si les Américains et leurs acolytes israéliens et saoudiens croyaient avoir provoqué un séisme au sein de l'axe de la Résistance, en éliminant lâchement et de la manière la plus perfide qui soit, le général Soleimani, et l'un des hauts commandants des Hachd al-Chaabi, ils ont compris le samedi soir 4 janvier que l'immensité de leur méga erreur stratégique est à la mesure de leur bêtise : en tuant Abou Mohandes, dit DEBKAfile, site proche des milieux militaires israéliens, Trump a cherché à réaliser les objectifs que le coup d'État d'octobre des Américains en Irak a raté : la dissolution des Hachd, la mise en place d'un gouvernement fantoche et à la solde qui ouvre le ciel irakien aux frappes massives des Américains, et tout ceci avec en toile de fond la rupture des liens entre Bagdad et Téhéran d'une part et entre Bagdad et Damas de l'autre.
Même DEBKA juge ce plan fou "particulièrement ambitieux". Samedi et des les premières heures de l'après midi, Kataeb Hezbollah et Al-Nujaba, soit deux des principales composantes des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d'Irak) ont lancé à l'appel en direction de toutes les "forces irakiennes" pour qu'elles tiennent à l'écart des bases US. Dans la soirée, les médias pro-saoudiens puis occidentaux ont rapporté une première vague de roquettes tirées contre l'ambassade US dans la Zone verte, où sont retranchés les GI's. Une seconde vague de tirs de missiles, une quarantaine selon certaines sources, s'est abattue presque au même moment sur la base aérienne US à Salaheddine, au nord de Bagdad. Au contraire de ce que les médias ont laissé entendre il ne s'agissait plus des Katioucha mais bel et bien des "missiles téléguidés", la Résistance irakienne ayant promis dès vendredi qu'elle ouvrira son arsenal stratégique tout comme les portes de l'enfer sur les Américains.
Avia.pro, source militaire russe qui passe pour une source impartiale, cite des sources sur place pour affirmer que les attaques ne se réduisaient pas à ces deux cibles et que les "objectifs américains" ont subi des attaques. En voici la liste : " Ambassade des États-Unis à Bagdad; le district d'Al-Jidiriya à Bagdad, la base de l'US Air Force de Balad, la base de l'US Air Force Al-Kindi dans la province de Mossoul, ainsi que le Palais présidentiel à Bagdad. Avia.pro rapporte un bilan de 15 morts au nombre desquels "figurent au moins trois militaires US dont des gardiens de l'ambassade".
Selon Avia.pro, ces attaques se sont déroulées alors que le ciel de l'Irak était survolé par des appareils US, drones, Apache, avions et Cie qui n'osaient toutefois pas réagit, évidemment par crainte de voir des commandos irakiens, au nombre des milliers et partout présents donner assaut contre les bases US. Avia.pro dit que les attaques sont entre autres revendiqué par Kataeb Hezbollah.
Il semblerait que la Résistance ait visé l'unique "point fort des Américains" à savoir sa force aérienne. Samedi soir toujours, Al-Sumaria News, a rapporté le clash d'un avion espion US, genre de méga drone que l'Amérique croit être à l'abri de tout et avec quoi elle a osé attaquer le haut commandant de la Résistance le matin de 3 janvier. "Un avion américain s'est écrasé alors qu'il effectuait des missions de reconnaissance à l'est du district d'al-Baghdadi, dans la ville de Hit, à l'ouest d'al-Anbar ». La province et plus précisément la base Ain al-Asad est en totale ébullition, les troupes US réclamant sans cesse des renforts. Les USA ont mobilisé 700 GI's depuis le Koweït et comptent en envoyer 4000 dans la région mais que peuvent-ils face à une Résistance irakienne composée de plusieurs milliers de combattants? Kataeb Hezbollah et Al-Nujaba ont lancé samedi un ordre à la mobilisation général et les candidats aux opérations martyrs ont commencé.