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Le non russe à l'embargo sur l'armement anti-iranien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. (Photo d'archives)

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou s’opposait à la prolongation par le Conseil de sécurité de l'embargo sur les armes à l'Iran, qui expire l'année prochaine.

Lors d’une interview accordée jeudi à l’agence de presse russe Interfax, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a déclaré que les accords axés sur l’Iran devraient être mis en œuvre.

« Les signataires du Plan global d’action commun (PGAC) et les instigateurs de la ratification de la résolution 2231 ont précédemment convenu de restreindre l'exportation d'une variété d'armes et d'équipements militaires, sous réserve des sept catégories de classification des armes conventionnelles de l'ONU pour l'Iran », a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « La période de l’interdiction des exportations et des importations d’armes vers l’Iran expirera et cet embargo ne peut pas être prorogée. Nous ne pouvons pas nous soumettre, à chaque fois, aux revendications de nos partenaires américains. Ils pourraient soulever un autre sujet l'année prochaine ».

La politique de pression maximale des USA réduit les chances de maintien du PGAC

Dans une autre partie de ses propos ce responsable russe a indiqué : « Je pense que la politique de pression maximale exercée sur l'Iran par la partie américaine se poursuivra aussi à l'avenir. Or, les chances seront affaiblies pour maintenir le PGAC et le mettre pleinement en œuvre en raison des tergiversations des États-Unis et d’incurie de leurs partenaires européens ».

Il existe, a-t-il poursuivi, un certain nombre de problèmes que les signataires du PGAC doivent résoudre. Parmi ces problèmes figure le maintien des plans sur les sites nucléaires de Fordow et d'Arak. D'autres questions comprennent des mesures visant à élargir le canal d'exportation des marchandises vers l'Iran et à élargir son champ d'action et le mécanisme INSTEX et à offrir des opportunités à d'autres pays non membres de l'Union européenne.

« Nous soutenons tout effort qui contribue à la mise en œuvre du PGAC », a-t-il conclu.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV