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Damas menace de frapper l’armée turque à Ras al-Aïn et Tal Abyad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat syrien à Tell Tamer. ©SANA

« Si la Turquie ne se retire pas de Tal Abyad et de Ras al-Aïn, l’armée syrienne reprendra ces régions par l’opération militaire », a annoncé ce mercredi 6 novembre une source gouvernementale syrienne.

« Depuis la signature d’un accord entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et Damas après quoi l’armée syrienne est entrée dans des zones du nord du pays, Ankara a du mal à réaliser son objectif à travers l’agression contre la Syrie », a déclaré cette source au site d’information Al-Ahed News.

« Cet accord a ôté le prétexte à la Turquie pour continuer son agression contre le territoire syrien ; le plan d’Erdogan a complètement échoué avec l’entrée des soldats syriens dans les zones à l’est et au nord-est du pays », ajoute cette source.

« Les patrouilles conjointes russo-turques dans ces zones ne vont pas durer pour toujours. » Le président Assad a insisté sur cette question dans une récente interview.

« Ces patrouilles se font pour s’assurer du bon déroulement de l’application de l’accord de Sotchi, du retrait des FDS des zones frontalières et de l’arrivée des forces de l’armée syrienne dans lesdites régions. Il s’agit donc d’une étape transitoire qui sera suivie d’une réduction de patrouilles. Une fois que les forces syriennes seront complètement déployées aux frontières, les patrouilles conjointes russo-turques prendront fin. »

Toujours selon cette source, le déroulement de façon permanente de ces patrouilles dans les régions frontalières est tout à fait exclu. « Il n’est pas envisageable que l’armée turque ou les groupes terroristes soutenus par Ankara puissent installer des postes d’observation permanents dans cette région, comme ce qui est le cas à Idlib », a déclaré le président Assad.

« Si le processus politique pour reprendre Tal Abyad et Ras al-Aïn n’aboutit pas, l’option militaire sera la seule solution pour mettre fin à l’occupation turque dans ces régions », a réitéré le président syrien il y a quelques jours.

L’option militaire reste aussi sur la table, selon le président syrien, pour faire sortir les terroristes de la province d’Idlib (nord-ouest).

Après que l’armée syrienne a assis son contrôle dans la partie majeure des zones du nord, le président syrien Bachar Assad a affirmé que Damas recourrait à l’option militaire, si la voie politique s’avérait inefficace pour chasser les terroristes d’Idlib.

La libération progressive qui a eu lieu à Idlib sera réalisée dans le nord si toutes les voies politiques échouent, d’après Bachar al-Assad.

Il a fait allusion au récent accord conclu entre la Russie et les Kurdes du Nord syrien, accord qui a eu pour but de faciliter l’entrée de l’armée syrienne dans les zones du nord. « La Syrie se réserve le droit de préserver son intégrité territoriale et de neutraliser tout scénario séparatiste », a précisé le chef d’État syrien.

« Tous les groupes qui combattent l’armée syrienne à Idlib sont affiliés à l’armée turque », a précisé Assad.

Le président syrien a qualifié de « menteur » son homologue turc, habitué selon lui « des décisions illogiques » dans son approche envers la Syrie.

Lors d’un déplacement, il y a quelques jours, sur un champ de bataille dans le sud de la province d’Idlib, Assad a qualifié de « voleur » son homologue turc, ajoutant que la bataille d’Idlib serait essentielle pour en finir avec les terroristes en Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV