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Syrie : l’armée de l’air détruit les positions des terroristes soutenus par la Turquie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée de l’air syrienne bombarde des bastions des terroristes dans le district d’al-Habit, à Idlib. (Photo d’archives)

L’aviation syrienne a lancé dans la nuit de jeudi à vendredi, 4 octobre de lourdes frappes contre les bastions des terroristes déployés à Lattaquié, dans le nord-ouest du pays.

Selon le journal en ligne libanais, al-Masdar News, l'armée de l'air syrienne a vivement frappé la banlieue nord-est du gouvernorat de Lattaquié, sous l'emprise des terroristes.

Selon une source militaire déployée dans la périphérie de Lattaquié, l’armée de l’air syrienne a lancé plusieurs raids aériens contre la ville de Kabani à Lattaquié et ses environs, frappant plusieurs cibles appartenant aux terroristes, affiliés au Parti Al-Turkistani et à Hayat Tahrir al-Cham.

L'armée syrienne a également tiré plusieurs missiles sol-sol en direction des fortifications ennemies sur l'axe sud de Kabani.

La 4e Division blindée et la 25e Division de la mission spéciale de l'armée syrienne (anciennement Forces du Tigre) devraient lancer dans les prochains jours une nouvelle opération visant à rependre aux terroristes le contrôle de Kabani.

L'armée syrienne prévoit aussi de nettoyer la région voisine de la plaine d'al-Ghaab, partiellement contrôlée par les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham, du Parti Al-Turkistani, et de Hurras al-Din.

La Turquie s’enracine en Syrie ?

Malgré leur désaccord sur l’établissement d'une zone de sécurité dans le nord de la Syrie, la Turquie et les États-Unis se sont finalement entendus sur la mise en place d'un centre d'opérations conjoint à Ankara dont l’un des objectifs consiste à créer une zone de sécurité en Syrie.

Depuis 2016, les actions militaires menées par la Turquie dans le nord-ouest de la Syrie dans le cadre des opérations du bouclier de l’Euphrate et du Rameau d’olivier ont débouché sur l’occupation de 4000 km du territoire syrien, dont les villes d’al-Bab, Afrin et Azaz et Jarablus.

La Syrie a dénoncé l’opération militaire turque dans les régions septentrionales du pays. Damas qualifie l’État turc d’occupant et réclame à plusieurs reprises le retrait immédiat des forces turques du sol syrien.

La Turquie qui ne cesse d’envoyer diverses troupes dans le nord de la Syrie cherche à montrer qu’elle n’envisage point de s’y retirer. Ce qui semble rappeler l'attitude expansionniste des Turcs compte tenu de la position stratégique de ces zones, qui se situent à proximité d’Alexandrie et des frontières turques.

La Turquie qui soutient toujours les terroristes déployés à Idlib fait obstacle à toute opération de l’armée syrienne et de ses alliés à l’encontre de ses pions. La création d’une zone de désescalade pour empêcher la libre circulation des déplacés et le déploiement de patrouilles militaires conjointement avec les États-Unis, suggèrent qu’Ankara ne projette point de quitter le Nord syrien.

Damas estime que ces projets turcs sont une sorte d'expansionnisme visant à prolonger la présence militaire dans le nord de la Syrie.

Le projet de mettre en place une zone de sécurité au nord de la Syrie est prêt à l'emploi, a annoncé le ministre turc de la Défense, Hulusi lors d’une cérémonie organisée à Kayseri. Le ministre turc a fait part de sa prochaine rencontre, avec son homologue américain Mark Esper concernant la zone de sécurité en Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV