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L'Arabie saoudite aurait fait l'appel à l'Iran pour importer de l'essence

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attaques de drones contre les installations pétrolifères de la compagnie saoudienne Aramco, le 14 septembre 2019. ©Reuters

5.7 millions de barils de pétrole de moins à raison de 60 dollars chaque baril, soit une perte journalière à hauteur de 342 millions de dollars. Si l'Arabie saoudite ne parvient pas à remettre d'ici un mois sur les rails ses installations pétrolières, la brèche se chiffrera à 10 milliards de dollars sur une période de 10 mois. Il est urgent d'en finir avec la guerre.

Une dernière information confirme l'arrêt de l'exportation du pétrole léger saoudien vers l'Asie, contrainte désormais à se contenter du pétrole lourd saoudien, dont le raffinage coûte plus cher. La frappe au drone d'Ansarallah a aussi coupé le flux du pétrole saoudien vers Bahreïn, soit quelques 230 000 barils par jour. Lundi, les agences de presse ont aussi fait état d'efforts saoudiens censés se procurer de quoi satisfaire la demande de son clientèle pour le fuel. Spax affirme que le département du commerce d'ARAMCO aurait commandé auprès de l'Inde mais aussi de quelques pays du Moyen Orient une grosse quantité de gazole pour livraison rapide. 

The last but not the least, Riyad aurait demandé à l'Iran de l'essence : Selon le député iranien Abolfazl Hassan Beygi , membre de la commission de la sécurité nationale, "l'Arabie saoudite a fait l'appel à l'Iran pour remplir le vide laissé par la suppression de quelques 25 millions de barils de pétrole produits quotidiennement et qui touche directement sa consommation de l'essence à l'échelle nationale" .

Si les officiels américains ont aussitôt accusé l'Iran d'avoir attaqué ARAMCO et brandissent la menace d'"une riposte militaire", le Pentagon a lui, bien peur. Selon Washington Post, le Pentagone "n'apprécie ni les menaces anti-iraniennes de Trump ni le discours guerrier du département d'Etat " et s'inquiète des répercussions d'une nouvelle escalade dans le golfe Persique : "Lundi à l'occasion de la réunion sécuritaire convoquée par Trump, les généraux du Pentagone ont plaidé pour la retenue et mis en garde contre les répercussions d'une guerre coûteuse contre l'Iran, dit le journal qui ajoute : "le Pentagone prone la détente puisqu'une guerre avec l'Iran sera bien sanglante et inopportune dans un contexte où les Etats-Unis veulent retirer leurs troupes de la région".  

Samedi, des attaques de drones revendiquées par Ansarallah ont visé les installations de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco à Buqayq et le champ pétrolifère de Hijrat Khurais. Ces attaques ont annulé environ la moitié de la production du principal exportateur du pétrole et suscité des préoccupations au niveau mondial.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV