TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   L’INFO EN CONTINU

G. Persique: la Russie reste réticente

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) à la tribune du Forum économique de l'Est, organisé par Moscou, dans le port de Vladivostok, le 5 septembre 2019. © AFP

Lors du Forum économique régional qui s’est tenu jeudi à Vladivostok, en Extrême-Orient russe, le président russe Vladimir Poutine a fait part de l’intérêt de Moscou de réduire les tensions entre les États-Unis et l'Iran dans le golfe Persique et le détroit d'Hormuz.

Quant à la présence de la marine russe dans le détroit d’Hormuz le chef du Kremlin s’est exprimé en ces termes: « Techniquement parlant, nous n’avons aucun problème à déployer la marine russe dans cette région, [mais] nous souhaitons y apaiser les tensions. »

Il a également ajouté que la Russie négociait avec plusieurs pays, dont la Chine, afin de créer une organisation internationale chargée d’assurer la sécuriser du trafic dans la région du golfe Persique.

Lire plus: "Manœuvres militaires russo-iraniennes dans l'océan Indien et le golfe Persique"

Dans une autre partie de ses propos, Poutine s’est attardé sur le retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) pour dire: « Les États-Unis prévoient de déployer des missiles dans l'espace, qui seraient nucléaires. Cette décision pourrait conduire à un changement global des systèmes de sécurité et constitue un sérieux défi. »

La Maison-Blanche exerce des pressions sur ses alliés du littoral du golfe Persique ainsi que sur d’autres gros clients de pétrole de la région, tels que le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et les pays européens, dans cet objectif qu’ils participent au plan américain visant à protéger les pétroliers dans le golfe Persique.

Pour justifier cette décision, les États-Unis ont prétendu que ces pays subiraient plus de préjudices si le trafic de leurs pétroliers était perturbé. En effet, Washington prétexte la dépendance de ces pays de pétrole des monarchies du bassin du golfe Persique pour les pousser à participer activement à son plan.

Lire aussi: Les USA ne sont pas en mesure d’insécuriser le golfe Persique (Zarif)

Les alliés des États-Unis, malgré leur dépendance vis-à-vis de pétrole de la région, restent sceptiques envers le plan américain.

Une grande partie de cette méfiance des alliés des États-Unis, tels que le Japon et l’Allemagne, est due au retrait unilatéral de ce pays de l’accord nucléaire de 2015 et depuis, l’administration US a pris des mesures sévères contre l’Iran.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV