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Le pétrolier iranien Adrian Darya 1 s’approche des côtes syriennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La position du pétrolier iranien Adrian Darya 1 est visible sur un téléphone portable, dans le détroit de Gibraltar, le 18 août 2019. ©Reuters

Le pétrolier iranien Adrian Darya 1 s’approche des côtes syriennes, a annoncé un site internet sur la localisation des navires.  

« Le pétrolier iranien, anciennement connu sous le nom de Grace 1, se rapproche lentement d’une position à environ 50 milles marins (92 kilomètres) de la Syrie », a déclaré à l’agence de presse Associated Press en se référant au site de suivi naval Marine Traffic. Marine Traffic explique que « le pétrolier, qui transporte 2,1 millions de barils de pétrole d’une valeur d’environ 130 millions de dollars n’a pas encore indiqué sa destination ».

Le pétrolier iranien, au centre d’un conflit entre Washington et Téhéran, ne se dirige plus vers le port turc d’Iskenderun et n’a plus de destination précise, ont révélé le samedi 31 août des données de suivi des navires de la société Refinitiv, citées par Reuters.

« Le département américain du Trésor a inscrit, le vendredi 30 août, sur la liste noire le pétrolier Adrian Darya 1, saisi par le Royaume-Uni au large de Gibraltar en juillet, soupçonné de transporter du pétrole iranien vers la Syrie, en violation des sanctions imposées par l’Union européenne », ajoute Reuters.  

Selon Reuters, « les données de suivi Refinitiv ont enregistré la destination du navire comme “à définir”, après l’avoir précédemment répertoriée comme Iskenderun. “À définir” signifie généralement qu’un navire est disponible pour un affrètement ».

Sur son compte Twitter, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a accusé les États-Unis d’avoir commis « des actes de piraterie » et d’avoir proféré « des menaces » afin d’empêcher l’Iran de vendre son pétrole à ses clients traditionnels.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV