Alors qu’une vague de demandes de la part du peuple irakien et des groupes de résistance dans le pays s’était déjà constituée, suite à la révélation des actions destructives des États-Unis, pour réclamer la fermeture de l’ambassade américaine à Bagdad et l’expulsion de l’ambassadeur US, un autre groupe rejoint le mouvement.
Hassan Salem, représentant de la coalition al-Fatah au Parlement irakien, a déclaré ce mardi que l’ambassadeur des États-Unis en Irak devrait être convoqué en raison de l’espionnage et des tentatives de troubler la situation intérieure du pays. Il a également réclamé la fermeture de l’ambassade américaine à Bagdad.
Faisant allusion à l’affaire de l’implication d’un officier de l’armée irakienne dans le projet d’espionnage de la CIA, Hassan Salem a dit qu’il fallait former un comité composé des Unités de mobilisation populaire (Hahd al-Chaabi) et de l’appareil sécuritaire de l’Irak pour identifier les traîtres au sein des forces de l’armée et des forces de sécurité.
Pour la première fois depuis 2003, l’ambassade US a été désignée comme un foyer de crise. Les Brigades du Hezbollah irakien (Kataeb Hezbollah) ont déjà réclamé la fermeture de l’ambassade américaine et l’expulsion de l’ambassadeur des États-Unis suite aux révélations sur « le rôle destructeur des Américains ».
« Le scandale d’espionnage révélé par le réseau de médias de la Résistance irakienne a gravement choqué le peuple et l’armée irakiens », peut-on lire dans le communiqué du Hezbollah irakien. Le texte ajoute que cette affaire a révélé « le rôle destructeur de l’ambassade américaine et ses complots ourdis avec le régime sioniste contre l’Irak ».
Les Brigades du Hezbollah irakien, l’une des composantes des Hachd al-Chaabi, ont diffusé un fichier audio qui prouve que les frappes prétendument « par mégarde » de l’aviation US contre les Hachd au plus fort de la guerre contre Daech n’étaient en réalité qu’une campagne de bombardement visant à liquider les Hachd au profit des terroristes.
« Le fichier audio diffusé par le Hezbollah comprend des communications par téléphone et par Watsapp entre un agent de la CIA au sein de l’armée irakienne, laquelle a été impliquée dans l’opération d’al-Anbar, et les forces US à al-Anbar », a-t-on appris d’une édition électronique du quotidien libanais Al-Akhbar.