Bien qu’aucun groupe ni pays n’ait revendiqué l’attaque, le quotidien syrien Al-Watan, citant Russia Today et Eurasia Daily, a indiqué que les explosions des oléoducs n’étaient pas un accident.
Les images montrent que ces canalisations n’ont pas été endommagées par accident, mais ont plutôt explosé. L’importance de ces oléoducs réside dans le fait qu’ils approvisionnent la raffinerie de pétrole de Baniyas avec les matières premières provenant de navires-citernes et qu’ils constituent désormais la principale source d’énergie stratégique en Syrie.
« Les auteurs de ce sabotage sont soit les États-Unis — qui avaient imposé des sanctions contre la Syrie — soit la Turquie voisine », ont poursuivi Russia Today et Eurasia Daily.
Selon Al-Watan, la Turquie aurait pu exercer des représailles contre la Syrie pour avoir attaqué le poste d’observation de l’armée turque.
« C’est peut-être une sorte de réponse au bombardement [du poste d’observation] à Idlib sans aucun risque d’escalade. Les services de renseignements turcs disposent de bons plongeurs », ont-ils ajouté.
« L’oléoduc, posé au fond de la mer, a été saboté par ceux qui cherchent à piller les richesses énergétiques syriennes, et ce, depuis 2011 », a annoncé, dimanche 23 juin, le ministre syrien du Pétrole et des Richesses minières, Ali Ghanem.