Le vice-ministre yéménite des Affaires étrangères a déclaré que si Washington et ses alliés commettaient une erreur, d’importantes opérations dévastatrices s’engageraient à leur encontre.
Hussein al-Ezzi a déclaré que le mouvement Ansarallah respectait la paix et qu’il soutenait tous les efforts destinés à rétablir la stabilité et le cessez-le-feu entre les parties en conflit.
« Toute action militaire sera suivie d’une riposte encore plus foudroyante et des événements qui n’ont jamais eu lieu jusqu’ici pourraient se produire », a expliqué Hussein al-Ezzi.
Dans la foulée, Mohammed Abdessalam, porte-parole d’Ansarallah, a déclaré que tant que le Yémen ferait l’objet d’un blocus imposé par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les aéroports de ces deux pays seraient à la merci des missiles yéménites.
« L’aéroport de Sanaa est fermé depuis cinq ans et toutes les solutions politiques et les options pacifiques proposées à la coalition saoudienne ont été jusqu’ici rejetées. Il est donc nécessaire que la nation yéménite se défende. Il faut faire comprendre aux pays agresseurs que leurs aéroports sont à la portée de nos missiles. Il semble que la fermeture, voire la destruction, des aéroports des pays agresseurs reste le seul moyen de lever le blocus de l’aéroport de Sanaa », a souligné Mohammed Abdessalam.
Selon la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah, Ansarallah a tiré un missile balistique, ce mercredi 12 juin au matin, vers l’aéroport d’Ibha, dans le sud de l’Arabie saoudite. De plus, Ansarallah a tiré trois missiles vers un groupe de soldats saoudiens qui s’étaient rassemblés sur le front d’Assir.