L’armée syrienne a repris aux terroristes le contrôle d’une ville stratégique dans le nord-ouest du pays.
Les forces de l’armée syrienne ont libéré ce jeudi 9 mai Qalaat al-Madiq et deux villages voisins, Tal Hawash et al-Karkat.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les terroristes avaient pris la fuite après avoir été encerclés par les forces de l’armée syrienne.
La reprise de Qalaat al-Madiq au sud-ouest d’Idlib intervient après que les forces syriennes eurent repris la ville de Kafr Nabouda, mercredi.
L’armée syrienne a lancé des opérations terrestres cette semaine contre la zone contrôlée par les terroristes à Idlib et dans ses alentours.
La Turquie et la Russie se sont accordées le 17 septembre 2018 pour créer une zone démilitarisée à Idlib qui serait évacuée de toutes les armes lourdes et de tous les terroristes.
Toutefois, les groupes terroristes, en particulier les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham, anciennement connu sous le nom du Front al-Nosra, violent constamment l’accord en attaquant des civils et en menant des provocations contre l’armée syrienne.
Le président syrien Bachar al-Assad a récemment appelé à la levée de tout « obstacle » empêchant la pleine mise en œuvre de l’accord. Il a également souligné la détermination de son gouvernement à éliminer les groupes terroristes à Idlib.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré le mois dernier que les résidus de Daech et du Front al-Nosra, affilié à al-Qaïda, étaient peu disposés à respecter l’accord de cessez-le-feu à Idlib.
Mardi, la Russie a déclaré que ses systèmes de missiles sol-air avaient réussi à repousser une attaque des terroristes takfiristes contre la base aérienne de Hmeimim dans la province côtière de Lattaquié en Syrie.
La Russie a aidé les forces syriennes dans les combats en cours à travers le pays arabe.
La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une vague de terrorisme soutenue par des pays étrangers. Le gouvernement syrien a déclaré que le régime israélien et ses alliés occidentaux et régionaux soutenaient les groupes terroristes takfiristes qui ravagent le pays.