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Syrie : Damas pousse la Turquie vers la porte de sortie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Offensive de l’armée turque en Syrie. (Archives)

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, a souligné que la Syrie ne permettra jamais à la Turquie de contrôler même un centimètre de son territoire.

Lors d’une interview accordée jeudi 2 mai à la chaîne d’information libanaise, Al-Mayadeen, Fayçal Meqdad s’est exprimé en ces termes : « La partie turque devrait savoir que nous n'accepterons jamais la poursuite de la présence des groupes terroristes à Idlib. La Syrie est bien déterminée à libérer tout son territoire et la province d'Idlib ne fait pas exception à la règle. Les Turcs et les autres doivent savoir que la Syrie est bien déterminée à récupérer chaque parcelle de son territoire. »

« Quand le peuple syrien est attaqué par les terroristes à Idlib, Hama, Lattaquié, Damas doit les défendre », a-t-il indiqué. 

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères s’est ensuite adressé aux groupes kurdes, soutenus par les États-Unis, opérant à l’est et au nord-est de la Syrie, pour dire: « Ces groupes sont devenus les mercenaires des Américains qui les instrumentalisent. Au lieu d’être des subalternes au service des ennemis du pays, ils devraient rester fidèles à leur patrie. »

Quant aux soutiens d’Ankara aux groupes terroristes il a affirmé : « La Turquie doit également comprendre que son soutien au terrorisme et à l’occupation du territoire syrien ne garantiront jamais sa sécurité », a-t-il réitéré.

Située au nord-ouest de la Syrie, non loin des frontalières turques, Idlib est le dernier bastion des terroristes qui en contrôlent 70%.

Ankara a signé avec l’Iran et la Russie l’accord d’Astana, qui fait d’Idlib une « zone de désescalade ».

Le gouvernement de Damas a toujours accusé Ankara de soutenir les terroristes de Tahrir al-Cham opérant dans cette province. 

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont paraphé en septembre 2018 à Sotchi en Russie un accord permettant la création d'une « zone démilitarisée » à Idlib, évitant ainsi un assaut contre le dernier fief terroriste.

« Des unités de l'armée turque et de la police militaire russe sont chargées de contrôler cette zone démilitarisée », a affirmé Vladimir Poutine.

D’autre part, la Turquie, s’est emparée de vastes régions du nord de la province d'Alep au cours de l'opération « Bouclier de l’Euphrate » et « Rameau d’olivier » sous prétexte de combattre Daech et les Unités de protection du peuple (YPG) considérées comme terroristes par Ankara.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV