Les médias israéliens ont fait part de l’utilisation par l’armée israélienne d’une nouvelle armée pour disperser les participants aux manifestations pacifiques à la frontière avec la bande de Gaza.
Quelques heures après la fin de la Marche du grand retour vendredi et samedi, l'armée israélienne cède et débloque les frontières avec Gaza. En effet, elle vient de recevoir coup sur coup manifestations, coup de missiles, ballons incendiaires et pour une armée totalement "débordée", le statut quo s'avérait impossible. Selon info-palestine, plus de 45 000 Palestiniens de toute la bande de Gaza se sont rassemblés en masse le samedi 30 mars pour le premier anniversaire de la Marche sur les frontières, bravant chars, blindés et snipers israéliens. Mais cette fois-ci, les militaires de l'armée d'occupation ont eu recours à une nouvelle arme émettant des sons gênants pour réprimer les manifestants palestiniens pacifistes.
« Il s’agit d’un dispositif acoustique qui émet de fortes ondes sonores gênantes », a indiqué le journaliste de la chaîne 10 de la télévision israélienne, cité par le site d’information Al-Ahed.
Les chiffres fournis à l’occasion de la 43e Journée de la terre font part de l’expansion de l’occupation israélienne et de l’aggravation de la situation des déplacés palestiniens, victimes de la politique de judaïsation du territoire palestinien qu’a adoptée le régime occupant.
« En créant de nouveaux postes de contrôle en soutien aux colons et en développant les colonies israéliennes en 2018, les occupants israéliens ont accaparé de plus en plus de terres en Cisjordanie », a précisé ce rapport.
Les colons israéliens contrôlent plus de 85 % de la Palestine historique, soit 27 000 km². Il ne reste donc que 15 % pour les Palestiniens, alors que ces derniers constituent environ 48 % des habitants de la Palestine historique.
Les occupants israéliens détruisent toujours les habitations des Palestiniens et leur donnent de moins en moins d’autorisations de construction. L’année dernière, Tel-Aviv a décrété l’expulsion d’environ 1 400 Palestiniens de l’est de Qods dans le cadre de la judaïsation de la ville sainte.
Au cours de la même année, les autorités israéliennes ont autorisé la construction de 5 820 nouveaux logements dans les colonies. Il faut également évoquer le mur de séparation et l’expansionnisme autour de Qods.
Les occupants sionistes ont de même détruit 215 bâtiments résidentiels à Qods et dans ses alentours, déplaçant 217 personnes, dont 110 enfants.
En 2018, 471 bâtiments résidentiels ont été démolis, dont 46 % dans la province de Qods, avec 215 opérations de démolition. En 2018, 157 habitations et 314 infrastructures ont été détruites. Les occupants sionistes ont également ordonné la démolition de 546 bâtiments en Cisjordanie et à Qods, et ce, alors que les besoins en logement des familles palestiniennes ne font que s’accroître.
Selon les chiffres de 2015, environ 61 % des familles palestiniennes auront besoin de nouvelles habitations dans la prochaine décennie.