« Mandaté par le Leader, je suis le commandant en chef sur le champ de bataille économique que les États-Unis ont déclenchée contre l'Iran », a souligné le président iranien Hassan Rohani.
« Le plan américain est tombé à l’eau et aucun de ses alliés européens n’a cédé face à la Maison-Blanche, c’est ainsi que les Américains se sont retrouvés à être les seuls à se retirer de l'accord international signé par sept pays et pas qu’un seul et qui plus est, un accord validé par les Nations unies », a affirmé le président Rohani.
Le président de la RII a ajouté que « l’ennemi pensait qu’avec les 1ères et secondes sanctions, le peuple iranien finira par céder et s’avouer vaincu. Non seulement, le gouvernement et le peuple ont résisté face aux sanctions, mais encore, tous leurs complots subséquents ont été neutralisés par les Iraniens ».
« Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en septembre 2018, tous les 14 pays du Conseil ont résisté face aux États-Unis en affichant leur soutien à l’Iran et à l’accord sur le nucléaire iranien », a indiqué le président iranien avant de préciser que l’autre tentative de Washington visant à remonter le monde contre l’Iran, lors de la conférence de Varsovie, avait échoué et que même les alliés traditionnels des États-Unis avaient fait obstacle à des plans « complotistes ».
Dans une autre partie de ses propos, le président de la RII a déclaré que « le gouvernement en tant que serviteur du peuple n’a ni peur d’une guerre économique ni d’une guerre psychologique et qu’il déploiera tous ses moyens pour résoudre les problèmes des citoyens iraniens qui restent unis et soudés avec leurs gouvernants ».
« Aujourd’hui, c’est le jour de la résistance d’une nation unie face aux ennemis qui s’imaginent pouvoir faire agenouiller le peuple. Moi, le président et le serviteur du peuple, j’annonce que le gouvernement soutiendra le peuple », a-t-il indiqué et d’ajouter : « Notre problème avec les États-Unis et nos ennemis se résume en une seule phrase : eux, ils exigent de nous de retourner à 40 ans en arrière mais nous, nous disons que nous ne le ferons pas ; nous poursuivrons la voie du progrès, de l’indépendance, de la liberté et de la démocratie. »
