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Les sanctions ne peuvent pas entraver les politiques russes et iraniennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’Iran et la Russie resserrent les liens face aux sanctions américaines. ©Reuters

Un membre de la commission de sécurité et de défense du Conseil de la Fédération de Russie (Sénat russe) a déclaré que bien que les sanctions imposées à l’Iran et à la Russie leur rendent la tâche plus difficile, elles ne peuvent forcer ces pays à revoir leurs politiques intérieures et étrangères.

« C’est le sort réservé à l’Iran et à la Russie qu’ils fassent l’objet de sanctions. Il va sans dire que les sanctions affectent le développement des pays, mais elles ne peuvent pas l’entraver », a affirmé ce samedi 23 février Frantz Klintsevitch.

« Le dialogue est la meilleure solution pour résoudre les divergences entre les pays », a précisé Frantz Klintsevitch.

« L’Iran joue un rôle crucial dans les évolutions syriennes et moyen-orientales. Les opposants de l’Iran doivent accepter cette réalité », a indiqué le sénateur russe ; avant d’ajouter : « À mon avis, c’est ça qui pose problème à ce pays, car il joue un rôle primordial dans la lutte contre le groupe terroriste Daech et cette nouvelle forme du terrorisme international qui n’a rien à voir avec l’islam. »

Qualifiant le terrorisme de peste du XXIe siècle, Klintsevitch a appelé à une coopération internationale. « Depuis 2012, les États-Unis ont imposé 65 paquets de sanctions à la Russie », a-t-il poursuivi.

En 2014, l’UE a imposé des sanctions à la Russie pour avoir annexé la Crimée.

Le président américain Donald Trump a annoncé le mardi 8 mai 2018 le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien et qu’il rétablirait une large palette de sanctions à l’issue de périodes transitoires de 90 à 180 jours, sanctions qui viseront notamment le secteur pétrolier iranien ainsi que les transactions en dollars.

Au cours de ces derniers mois, les États-Unis ont rétabli toutes ces sanctions contre l’Iran. Mais cela n’a pas atteint les objectifs escomptés. Les autorités iraniennes ont à maintes reprises déclaré que les États-Unis avaient utilisé tout ce qui était en leur pouvoir et qu’il n’existait plus de sanctions à imposer.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV