Après le retrait illégal des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions contre l’Iran, l’Irak a demandé à Washington d’en être exempté, obtenant ainsi une exemption de 90 jours.
Le Premier ministre irakien, Adel al-Mahdi, avait récemment déclaré qu’il enverrait une délégation à Washington pour obtenir une prolongation de l’exemption des sanctions contre l’Iran.
Une source qui a participé aux négociations avec les États-Unis a déclaré à l’AFP ce jeudi 20 septembre que la délégation irakienne avait obtenu de Washington une prolongation de 90 jours de l’exemption des sanctions américaines contre l’Iran.
« Les consultations ont été très compliquées », s’est contenté de dire cette source sous le sceau de l’anonymat, les États-Unis ayant fait pression sur l’Irak pour l’inciter à s’adresser aux compagnies américaines en vue de subvenir à son besoin en énergie.
Auparavant, certains médias avaient fait part de la pression exercée par Washington sur Bagdad pour que ce dernier remplace les compagnies iraniennes par les compagnies américaines présentes en Irak.