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Les USA sont-ils capables de contrer les missiles russes, chinois et nord-coréens ?

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Mise en silo d’un missile intercontinental russe. ©Sputnik

Les États-Unis ont l’intention d’installer un nouveau « système de radar à alerte rapide » sur le territoire nippon pour contrer les missiles intercontinentaux qui seraient tirés de la Chine, de Russie et de la Corée du Nord.

Les États-Unis ont l’intention de demander au Japon la permission de déployer un grand radar conçu pour avertir Washington des lancements des missiles balistiques intercontinentaux depuis la Chine, la Russie et la Corée du Nord. Le quotidien japonais Yomiuri Shimbun, citant des sources bien informées, a annoncé ce mardi que le gouvernement américain envisageait de déployer un nouveau radar au Japon appelé Homeland Defense Radar (HDR), qui permettrait de suivre les missiles balistiques intercontinentaux se dirigeant vers le continent américain, ainsi que vers Hawaï, le territoire américain de Guam, depuis des endroits proches du lancement. Le gouvernement américain prévoit également d’utiliser le radar pour surveiller les satellites tueurs qui les attaquent et pour observer les débris spatiaux.

Washington a pour objectif de déployer le RDH au Japon d’ici fin 2025 et d’exploiter les radars au Japon et à Hawaï en coordination d’un certain nombre du personnel. Il prévoit également de commencer à utiliser un radar du même type à Hawaï en 2023. À l’heure actuelle, les États-Unis disposent du système missile antibalistique pour intercepter les ogives entrantes dans l’espace, pendant la phase à mi-parcours du vol à trajectoire balistique (Ground-Based Midcourse Defense - GMD), un système terrestre de missiles anti-balistiques visant à protéger le pays. Dans le cadre de ce système, des missiles sont déployés en Alaska et en Californie pour intercepter les attaques, suivies par des radars déployés en Californie et ailleurs, a précisé le Yomiuri Shimbun. L’armée américaine a déjà déployé le radar mobile TPY-2, également appelé radar en bande X, dans les préfectures d’Aomori et de Kyoto pour intercepter les missiles balistiques ayant des portées plus courtes que celles des missiles balistiques intercontinentaux. Les États-Unis, la Russie et la Chine possèdent des missiles balistiques intercontinentaux. On dirait que la Corée du Nord aurait procédé à plusieurs reprises à des tests de missiles balistiques intercontinentaux.

Cela intervient alors que le Pentagone a mis en garde ce lundi contre l’incapacité de la cybersécurité de l’armée américaine à faire face à « l’attaque multilatérale des ennemis ».

« Les capacités de cybersécurité du Pentagone sont à la traîne par rapport à celles de ses adversaires (Russie, Chine), mais même s’ils luttent pour améliorer leurs performances, les recommandations antérieures concernant la correction des failles de sécurité béantes ne sont toujours pas suivies, selon deux rapports récemment publiés par le Pentagone.

L’armée américaine a du mal à suivre les capacités de ses adversaires, selon un rapport de Robert Behler, directeur des tests et de l’évaluation opérationnelle (DOT & E) du département de la Défense.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV