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Syrie : Zarif appelle l’Occident à faciliter les affaires au lieu de dicter sa solution

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De gauche à droite : le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavusoglu, le 18 décembre 2018 à Genève. ©AFP

L’Iran, la Russie et la Turquie ont signé un accord sur l’organisation d’une première réunion de la commission constitutionnelle de la Syrie.

Les ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères se sont mis d’accord, ce mardi 18 décembre à Genève, sur la tenue d’une première réunion de la commission constitutionnelle syrienne, début 2019 à Genève.

L’iranien Mohammad Javad Zarif, le russe Sergueï Lavrov et le turc Mevlüt Çavusoglu ainsi que l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura ont publié, ce mardi 18 décembre, un communiqué qui relève les cinq points résultant des négociations trilatérales de Genève :

1. Les ministres ont remis les résultats de leurs discussions avec les parties syriennes portant sur la composition d’une commission constitutionnelle syrienne.

2. Les ministres se sont dits prêts à rendre le terrain propice à ce que la commission constitutionnelle syrienne commence ses travaux dans les plus brefs délais. Ils confirment que la commission constitutionnelle syrienne devra mener ses activités dans une ambiance marquée par la réconciliation et la coopération constructive de sorte que le bilan de cette commission puisse recueillir l’adhésion de la majorité du peuple syrien.

3. Les ministres se sont mis d’accord sur la tenue d’une première réunion de la commission constitutionnelle au début de l’année prochaine à Genève.

4. Les ministres confirment que toutes les mesures se solderont par le lancement d’un processus politique syro-syrien viable.

5. Les ministres se sont dits engagés envers la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie et soulignent que ces principes devront être respectés par toutes les parties concernées.

À l’issue de ces discussions, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a qualifié de « positifs » ses entretiens avec d’autres participants à cette réunion.

Quelques minutes après la fin des discussions de Genève, M. Zarif a publié, sur son compte Twitter, une photo de lui et de ses homologues russe et turc à Genève, appelant les pays occidentaux à favoriser le processus politique en Syrie au lieu de dicter leurs propos solutions.

« À Genève, j’étais aux côtés de mes homologues russe et turc pour discuter de la formation d’une commission constitutionnelle chargée de résoudre la crise en Syrie. Nous avons toujours insisté sur une solution politique sous la direction des Syriens. Maintenant, l’Occident se sent contraint d’accepter cela. Mais il faut faciliter les affaires au lieu de les dicter », indique le chef de la diplomatie iranienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV