En réaction à la tournée africaine du prince héritier saoudien qui le conduira en Tunisie, en Algérie et en Mauritanie les internautes de ces pays ont lancé un hashtag sur les réseaux sociaux, disant qu’il n’est pas la bienvenue chez eux.
Selon la chaîne d’information libanaise, Al-Mayadeen ils ont critiqué les actions du prince héritier, Mohammed ben Salmane notamment pour son massacre au Yémen. Ils ont également rendu responsable le prince d’avoir provoqué la famine du peuple yéménite. Ils n’ont pas manqué de dénoncer l’assassinat du journaliste dissident saoudien, Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul et les tentatives de Riyad de normaliser ses relations avec Tel-Aviv.
Les internautes de ces trois pays nord-africains ont également nommé MBS comme un détenteur de scie.
« MBS s’est déplacé dans les pays africains afin de redorer son blason et faire oublier ses actes immondes, dont la mort douloureuse de Jamal Khashoggi », ont-ils estimé.
L’Association tunisienne nationale de soutien à la Résistance arabe, de lutte contre le sionisme et la normalisation des relations avec Israël a aussi appelé le peuple tunisien à continuer de s’opposer à cette visite dans le pays et qualifiée dans ses déclarations, le prince saoudien d’assassin des nations yéménite, palestinienne, syrienne et libyenne. Cette instance estime que MBS est complice des crimes d’Israël et qu’il s’oppose à la liberté d’expression.
Un internaute algérien a demandé à MBS de laisser sa scie à Riyad.
Sur les réseaux sociaux, un internaute mauritanien a également réagi à la visite de MBS dans son pays en ces termes :
« J’appelle les autorités mauritaniennes à ne pas accueillir un ennemi de l’être humain et un assassin des enfants yéménites et syriens et un ennemi de la liberté d’expression. Je propose aux autorités mauritaniennes d’arrêter MBS dès son arrivée à l’aéroport. »
Selon des sources diplomatiques, Ben Salmane doit se rendre dans certains pays de la région, notamment Bahreïn, l’Égypte, l’Algérie, la Mauritanie et la Tunisie.
Les médias tunisiens ont annoncé que Mohammed ben Salmane arrivera à Tunis, le mardi 27 novembre, puis il prendra l’avion pour l’Argentine pour assister au sommet du G-20, le groupe des 20 pays les plus puissants du monde, qui se réunit à Buenos Aires.
L’Arabie saoudite a été confrontée à de nombreuses crises en matière des droits de l’homme au cours de la prise de fonction du prince héritier. Le nombre de Yéménites massacrés au cours de l’agression saoudienne contre leur pays a régulièrement augmenté et de nombreux militants opposés aux politiques du régime de Riyad ont été incarcérés et violemment assassinés, dont Jamal Khashoggi.