L’armée turque et les terroristes à sa solde ont lancé une nouvelle opération dans le nord d’Alep, a-t-on appris du journal en ligne Al-Masdar News.
L’armée turque et ses alliés terroristes ont lancé, ce vendredi 23 novembre, une nouvelle opération militaire dans le nord d’Alep, sous prétexte de viser plusieurs miliciens (kurdes) accusés d’enlèvement et de pillage.
Selon Al-Masdar News, les militaires syriens et les terroristes du Front national de libération (FLN) ont donné le coup d’envoi à une offensive militaire dans l’importante ville frontalière d’Azaz, dans la banlieue nord du gouvernorat syrien d’Alep.
L’armée turque prétend que l’objectif principal de cette opération est d’arrêter les miliciens kurdes qu'Ankara considèrent comme étant des terroristes.
La nouvelle opération de l’armée turque et de ses mercenaires dans la localité d’Azaz ressemble à la précédente opération dans la région d’Afrin.
Cela intervient alors que dimanche dernier, des affrontements ont éclaté entre les groupes terroristes pro-turques à Afrin, faisant 25 morts et des dizaines de blessés.
Des affrontements ont éclaté pour la première fois entre des factions terroristes syriennes à la solde de la Turquie dans la ville d’Afrin, dans le nord de la Syrie, faisant 25 morts et des dizaines de blessés dimanche, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), vitrine médiatique de l’opposition pro-occidentale dont le siège se trouve à Londres.
Les affrontements, commencés samedi et qui se sont poursuivis dimanche, ont opposé la quasi-totalité des groupes terroristes à une seule faction s’appelant « Tajamo Chouhada al-Charkiya », accusée de ne pas respecter les décisions des forces turques.
L’armée turque et les terroristes de l’Armée syrienne libre (ASL) qu’elle soutient ont lancé, le 20 janvier 2018, une agression militaire contre la région d’Afrin, dans le nord de la Syrie, sous prétexte de repousser les éléments kurdes des Unités de protection populaire.
La Turquie a pris le contrôle entier de cette région syrienne en mars.
Le gouvernement syrien a, à maintes reprises, qualifié le gouvernement d’Ankara de « force d’occupation » et a appelé les militaires turcs à quitter le nord de la Syrie.