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Erdogan demande à Riyad de remettre les suspects du meurtre de Khashoggi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime lors d'un discours à Ankara, le 26 octobre 2018. ©AFP

Le président turc a fait part de l’intensification des opérations militaires de l’armée turque sur la rive orientale de l’Euphrate, en Syrie.

Pour une nouvelle fois, le président turc Recep Tayyip Erdogan a tiré la sonnette d’alarme, ce vendredi 26 octobre, avertissant que l’armée turque allait déloger les terroristes de l’est de l’Euphrate et qu’elle rendrait cette région à ses principaux propriétaires.

Il a déclaré que les Unités de protection du peuple (YPG) n’avaient pas encore quitté Manbij et que la Turquie allait entreprendre des mesures nécessaires pour les déloger.

Dans un discours, prononcé plus tôt devant un groupe de militaires turcs, Erdogan a déclaré que l’armée turque allait détruire les nids de terroristes dans l’est de l’Euphrate.

La rive orientale de l’Euphrate, en Syrie, est sous le contrôle des YPG, soutenues par les États-Unis, qu’Ankara considère comme étant une organisation terroriste.

La Turquie a lancé une opération militaire dite « Rameau d’olivier » à Afrin, dans l’objectif annoncé de déloger les miliciens des YPG des frontières turco-syriennes.

En mars 2018, la Turquie a annoncé la prise de contrôle totale d’Afrin.  

Dans une autre partie de ses propos, Erdogan a demandé à l’Arabie saoudite de rendre à Ankara les 18 personnes suspectes arrêtées par Riyad et réclamé qu'elles soient traduites en justice sur le territoire turc.

Le président turc a appelé Riyad à révéler l'endroit du corps du journaliste assassiné, précisant que la Turquie disposait de preuves supplémentaires qu'elle n’avait pas encore divulguées.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV