Grâce à ses éléments infiltrés, dans la zone démilitarisée dans la province d’Idlib, l’armée syrienne a réussi à créer une base de données sur les positions des terroristes.
Selon l’agence de presse Fars News qui se réfère à des sources sur le terrain, l’armée syrienne observe les agissements des terroristes dans la zone démilitarisée de la province d’Idlib.
Ces sources ont déclaré au journal syrien Al-Watan qu’en observant constamment les agissements des terroristes, l’armée syrienne s’est procurée une base de données sur les lieux où les terroristes dissimulent leurs armes lourdes.
En observant les déplacements des terroristes, les militaires syriens réussissent ainsi à localiser les nouveaux endroits où ils se positionnent.
Dans leurs cachettes, les terroristes dissimulent différentes sortes d’armes lourdes, dont des chars, des mortiers et des lance-roquettes, malgré les prétentions de la Turquie et des paramilitaires qu’elle soutient d’après lesquelles les terroristes opérant dans la province d’Idlib dans le Nord-Ouest syrien auraient déposé leurs armes lourdes, ajoutent ces sources.
Les forces syriennes attendraient juste le décret de leur commandement militaire pour passer à l’acte et chasser les terroristes d’une zone qui couvre un territoire allant du Rif nord-ouest de Lattaquié jusqu’au Rif nord et nord-ouest de Hama, conduisant jusqu’aux zones situées dans le Rif sud-est d’Idlib et le Rif ouest, sud-ouest et nord-ouest d’Alep, précisent les mêmes sources.
Les présidents russe et turc ont conclu en septembre à Sotchi qu’une zone démilitarisée de 15 à 20 km de large serait créée dans la province d’Idlib dans le Nord-Ouest syrien, aux alentours du chef-lieu éponyme de cette province. Les terroristes devaient se retirer de cette zone avant le 15 octobre, pour permettre aux forces russes et turques de s’y installer.
La deuxième étape prévoyait la remise des armes lourdes et semi-lourdes des terroristes jusqu’en décembre au plus tard, pour permettre aux instances étatiques syriennes de reprendre leur travail dans cette région avant la fin 2018.
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L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH, proche des insurgés) a annoncé ce mardi 23 octobre que huit jours après l’expiration du mandat établi pour le retrait des terroristes de la zone démilitarisée dans la province d’Idlib, aucun terroriste ne s’est encore retiré de cette zone.