L’attaque au missile du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) contre les positions des terroristes dans l’est de l’Euphrate est porteuse d’un message qui s’adresse à plusieurs parties.
Le quotidien libanais Al-Akhbar qui paraît à Beyrouth, a publié un article pour élucider les raisons du tir des missiles iraniens sur une localité près du champ d’opération de la coalition internationale.
« Pour la deuxième fois, l’Iran a tiré ses missiles à moyenne portée en direction des fiefs des terroristes de Daech, dans l’est de la Syrie, juste au moment où le front d’Idlib est marqué par pas mal de complicités. Le processus de la mise en place d’une zone de désescalade à Idlib reste dans un halo d’incertitude car la majeure partie des groupes armés ne sont pas d’accord avec certains articles de l’accord de Sotchi, signé entre la Russie et la Turquie. Il paraît que la Turquie aura besoin de plus de temps pour pouvoir convaincre les groupes armés de rendre les armes.
Dans cette conjoncture, les forces iraniennes ont tiré six missiles de type Zolfaqar et Qiam en direction de la ville syrienne de Hajin, depuis la base de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran.
Selon les sources officielles en Iran, ces frappes répondent à l’attentat terroriste d’Ahwaz, le 22 septembre dernier. Alors que pour certains, cette attaque est porteuse d’un message destiné aux différentes parties impliquées dans les conflits en Syrie. Puisque les zones touchées par les missiles iraniens étaient non loin des champs d’opération de la coalition internationale, celle-ci a publié un communiqué dans lequel elle a réaffirmé n’avoir reçu aucun préavis avant l’attaque iranienne.
Dans la foulée, le porte-parole de la coalition internationale dirigée par les États-Unis a déclaré que les forces de la coalition n’étaient pas en danger mais que les conditions seraient minutieusement examinées. »