La Russie a annoncé que malgré l’annonce d’un cessez-le-feu à Idlib, les terroristes continuent leurs frappes contre les zones civiles dans les provinces de Lattaquié, de Hama et d’Alep. Ce qui pourrait déboucher sur une riposte.
Le commandant du centre russe pour la réconciliation entre les parties en lice en Syrie, Vladimir Savtchenko, a annoncé que les terroristes déployés dans les zones démilitarisées à Idlib avaient frappé ces dernières 24 heures à de nombreuses reprises les zones civiles dans les provinces de Lattaquié, de Hama, d’Alep, malgré l’établissement d’un cessez-le-feu dans la région.
Selon certains rapports, les terroristes de l'Armée syrienne libre (ASL) ont lancé de violentes frappes contre les zones résidentielles à Alep et dans les provinces voisines.
Le site d’information Al-Masdar News a par ailleurs rapporté qu’un convoi massif de l'armée turque est entré dans le nord-ouest de la Syrie mardi soir pour commencer son déploiement à grande échelle le long de la nouvelle zone tampon d'Idlib.
Au moins 40 véhicules, dont des camions et des véhicules de transport de troupes blindées, auraient été visibles dans la partie sud de la province, le long d'une grande route menant à la zone tampon d'Idlib, selon AFP.
Le grand convoi de l’armée turque devrait renforcer ses postes d’observation déjà établis, situés près des lignes de front de l’armée régulière syrienne dans le nord-ouest de la Syrie.
L’armée turque devrait convaincre les terroristes, implantés dans le nord-ouest de la Syrie de se retirer de la zone tampon qui s’est établie dans l'enclave d’Idlib.
Les terroristes ont jusqu'au 15 octobre pour se retirer officiellement de la zone tampon; s'ils ne le font pas, l'armée turque dit vouloir mener une opération militaire en coordination avec le Front de libération nationale (FNL), groupe terroriste soutenu par la Turquie. Mais les indices sur le terrain prouveraient le contraire.