Un accord turco-russe à Idlib est la pire des choses qui aurait pu arriver à Israël. Israël vient de perdre une carte majeure dans sa politique d’escalade en Syrie.
Le porte-parole du département d’État américain a salué la conclusion d’un accord entre la Russie et la Turquie sur la mise en place d’une zone de désescalade à Idlib.
Le lundi 17 septembre, le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Sotchi. La rencontre a duré plus de quatre heures et demie. Les deux hommes ont convenu, à l’issue de ces entretiens, de mettre en place une zone de désescalade dans la province syrienne d’Idlib d’ici au 15 octobre.
« Nous saluons les efforts de la Russie et de la Turquie pour empêcher une offensive militaire des forces d’Assad et de ses alliés contre Idlib. Les États-Unis souhaitent une désescalade de la tension à long terme en Syrie. Ils n’ont toutefois eu aucune implication dans les pourparlers entre la Russie et la Turquie », a déclaré le porte-parole du département d’État américain.
Il a ensuite mis en garde le gouvernement syrien et ses alliés contre toute attaque visant la province d’Idlib.
Selon le porte-parole du département d’État américain, « toute opération militaire irresponsable du gouvernement d’Assad et de ses alliés contre la province syrienne très peuplée d’Idlib aboutira à une escalade de violence et aura des conséquences sérieuses ».
Il a ajouté que Washington était toujours attaché aux accords conclus entre Donald Trump et Vladimir Poutine au Vietnam. Le responsable diplomatique américain a dit qu’il n’existait aucune solution militaire à ce conflit.