Selon la chaîne d’information yéménite al-Masirah, l’unité balistique de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen a pris pour cible, vendredi soir, une base militaire de l’armée saoudienne à Asir dans le sud-ouest du pays.
Cette base nouvellement construite a fait l’objet du tir d’un missile balistique Badr-1 des forces yéménites.
Deux autres missiles balistiques ont été également tirés le jeudi 6 septembre sur une base militaire à Jizan, située dans le sud-ouest saoudien.
Le mardi 4 septembre, quatre missiles balistiques ont été abattus sur la raffinerie d’Aramco à Jizan.
Un drone de type Qassef-1 a aussi attaqué, jeudi, la base d’Abha à Asir.
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, une source militaire déployée sur la côte ouest a annoncé que les forces yéménites avaient repoussé une offensive des mercenaires pro-Riyad à al-Durayhami sur la côte ouest.
« Des dizaines de mercenaires tués ou blessés et neuf véhicules blindés leur appartenant ont été détruits » a annoncé la même source.
Au cours des trois dernières années, les attaques militaires de la coalition pro-Riyad contre le Yémen n’ont pas seulement maté la jeune révolution populaire dans ce pays, mais elles ont renforcé le motif des Yéménites qui sont parvenus à concevoir et à fabriquer les missiles et les drones à l’intérieur du pays.
Cette capacité défensive de l’armée et d’Ansarallah est le nouveau cauchemar des agresseurs saoudiens et émiratis qui en restent pantois.