Dans une déclaration conjointe publiée la veille du troisième sommet tripartite sur la Syrie tant attendu entre les présidents iranien, russe et turc prévu le vendredi 7 septembre à Téhéran, plusieurs pays européens se sont dits « profondément inquiets » de l'escalade militaire au nord-ouest de la Syrie.
Dans le souci de ne pas déplaire à Washington, Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Pologne ont, dans une déclaration publiée le 6 septembre, mis en garde contre les catastrophes humanitaires d’une présumée attaque chimique lors des opérations de libération d'Idlib, le dernier bastion des terroristes, a rapporté Fars News.
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Les signataires demandent à l’Iran, la Turquie et la Russie, les pays garants du processus d’Astana, de maintenir le cessez-le-feu. "Nous demandons aux pays garants du processus d'Astana, notamment à la Russie et l'Iran, de maintenir un cessez-le-feu et les arrangements précédemment agréés dont la protection prioritaire des civils", indique la déclaration.
Ce, alors que les services de renseignement russes avaient annoncé détenir les preuves de l'implication du groupuscule des Casques blancs, soutenus par le Royaume-Uni et les USA, dans la simulation d'une attaque chimique pour l'imputer au gouvernement syrien.
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Alors que tous les regards sont rivés sur le sommet tripartite à Téhéran entre le président iranien Hassan Rohani et ses homologues russe et turc respectivement Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, le Conseil de sécurité, de son côté, organisera, aujourd'hui vendredi, une réunion sur Idlib.