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La Russie dénonce les "agents blancs" de Londres prêt à refaire le coup de Skripal à Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attaque chimique présumée en Syrie : l’armée russe s’en prend à Londres et accuse le rôle direct de ce dernier pour une nouvelle provocation. ©Sputnik

Réagissant aux récentes informations confiées par des sources bien informées, sur une potentielle fausse attaque chimique à Idlib qui vise à contrer la fin du terrorisme en Syrie, la Russie a mis en garde par la voix de son ambassadeur aux États-Unis contre le rôle complice de la Grande-Bretagne dans la mise en scène d’une attaque chimique en Syrie. L'ambassadeur a aussi fustigé les États-Unis. 

Cité par Sputnik, l’ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov, a averti, mercredi le 29 août, sur un éventuel rôle de Londres dans une fausse attaque chimique qui devrait déclencher une nouvelle agression injustifiée et illégale contre la Syrie.

« Nous espérons que les États-Unis feront tout leur possible pour empêcher l’utilisation d’armes chimiques par les terroristes » a déclaré le diplomate mettant en garde les USA contre une agression à l'encontre de la Syrie. 

«Une nouvelle montée de tensions en Syrie ne répond aux intérêts nationaux de personne. Il n'y a que les terroristes qui en sortiront gagnants», a indiqué le diplomate à l'issue d'une rencontre avec ses homologues du département d'État américain.

De grandes provocations avec une prétendue utilisation d'armes chimiques contre la population civile et avec la participation de spécialistes étrangers anglophones sont prévues d’ici deux jours dans la localité de Kafr-Zita, dans la province syrienne d’Idlib, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.

Des habitants de la province d’Idlib ont annoncé au Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit que des spécialistes étrangers anglophones étaient arrivés dans la localité de Hbit afin de mettre en scène une «attaque chimique» avec du chlore.

Selon la Défense russe, cette initiative vise à «déstabiliser de manière brusque la situation et à saper la dynamique stable du processus de paix en cours» et de neutraliser l’opération de l’armée syrienne contre la dernière poche des terroristes basés à Idlib.

Le destroyer USS The Sullivans de l'US Navy est récemment arrivé dans le golfe Persique avec 56 missiles de croisière à son bord. Un bombardier stratégique В-1В de l'US Air Force doté de 24 missiles de croisière air-sol AGM-158 JASSM a également été positionné sur la base aérienne Al-Udeid au Qatar. Washington s'est de son côté empressé de démentir la préparation de nouvelles frappes. Et pourtant, une frappe n'est pas improbable. 

Une première frappe US a eu lieu en avril 2017. Les États-Unis ont alors tiré  59 missiles Tomahawk contre la base aérienne al-Chaayrate de l’armée syrienne. 

L’autre attaque survient en avril 2018 avec l’intervention du Trio : les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. Ils ont lancé plus de 100 missiles de croisière, ainsi que des bombes guidées laser. Des frappes dont 70% ont été neutralisées, selon l’armée russe basée dans la région, par la DCA syrienne. Les experts ont qualifié ces deux attaques de "fiasco" dans la mesure où elles n'ont réalisé aucun objectif militaire concret.

 

Tous ces agissements interviennent au moment où l’armée syrienne se prépare pour une grande opération visant à chasser les derniers résidus des terroristes soutenus par certains pays régionaux et occidentaux à Idlib.  

Nous avons vu les mêmes scénarios d’attaque chimiques montés contre l’armée syrienne lors des opérations de la libération de la ville d’Alep ou encore de la région de la Ghouta orientale des mains des terroristes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV