Ansarallah a mis en garde les sociétés étrangères qui investissent aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le colonel Sharaf Luqman, a déclaré, ce mercredi 25 juillet, que les missiles et les drones dont disposaient les Yéménites étaient en mesure d’atteindre toute cible aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.
« Le Yémen dispose de milliers de missiles et il essaie de développer ses capacités balistiques », a ajouté le colonel Sharaf Luqman.
Le porte-parole des forces armées yéménites a souligné qu’Abou Dhabi et Dubaï étaient bien à la portée des missiles yéménites.
Il a ensuite mis en garde les sociétés et les investisseurs étrangers actifs aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite contre leur présence dans des pays qui sont des cibles faciles pour les forces yéménites.
En ce qui concerne la bataille de Hudaydah, Sharaf Luqman a balayé d’un revers de main toutes les rumeurs sur la cessation des opérations militaires des forces d’agression sur la côte occidentale du Yémen. Il a réaffirmé que les agresseurs ne pouvaient plus progresser et qu’ils avaient été encerclés à al-Durayhimi, al-Jah et al-Faza.
« Après trois semaines de combat, les agresseurs ne sont pas encore en mesure de s’infiltrer à al-Tuhayta. Leurs menaces sur une attaque imminente contre Sanaa semblent donc creuses et ridicules. Ils sont paralysés. »
Le mercredi 18 juillet, les révolutionnaires yéménites se sont infiltrés, pour la première fois, à l’aide d’un drone, dans le ciel de Riyad, capitale saoudienne, avant de prendre pour cible la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures Saudi Aramco.
Le drone, de type Samad-2, a parcouru plus de 1 000 kilomètres afin d’accomplir cette mission spéciale.
Le 3 décembre 2017, l’unité balistique yéménite a annoncé avoir tiré un missile de croisière muni d’ailes en direction des installations nucléaires en cours de construction de Barakah.
À Hudaydah, les mercenaires de la coalition saoudienne sont encerclés par les forces yéménites et sont incapables de passer à l’action.
Des agences de presse, dont Reuters, viennent de rapporter qu’un grand nombre d’investisseurs étrangers sont sur le point de quitter Dubaï de crainte des menaces d’attaques au missile d’Ansarallah, qui met ainsi en danger la sécurité et l’économie d’un des pays qui s’acharnent depuis plus de trois ans sur la population yéménite.