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Sud syrien : Netanyahu n’a pas réussi à obtenir le soutien de Poutine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 29 janvier 2018. ©AP

Une source israélienne reconnaît que Tel-Aviv n’est pas parvenu à trouver un compromis avec la Russie au sujet du Sud syrien.

Le site web israélien DEBKAfile, proche des services de sécurité et de renseignement, a fait part, ce dimanche 22 juillet, de l’échec des tentatives de Tel-Aviv pour parvenir à un compromis avec la Russie au sujet du Sud syrien.

« Le plan américano-russo-israélien pour le sud de la Syrie, qui faisait l’objet de discussions tumultueuses pendant les dernières semaines, a abouti à une impasse, laquelle est apparue au grand jour lors d’un entretien téléphonique, vendredi, entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et aussi lors d’une autre conversation téléphonique entre les ministres russe et israélien de la Défense. Il paraît que l’“entente”, trouvée entre les États-Unis, la Russie et Israël, sur le sud de la Syrie, dont le point le plus important était les garanties qu’avait données la Russie pour contraindre les Iraniens et les combattants du Hezbollah à quitter les régions proches des frontières de la Palestine occupée et du Golan, était en réalité irréalisable », a indiqué DEBKAfile.

La Russie a annoncé à maintes reprises pendant les dernières semaines qu’elle s’opposait au retrait de l’Iran et du Hezbollah du territoire syrien jusqu’à l’éradication complète du terrorisme.

Moscou rappelle également que les conseillers militaires iraniens sont présents en Syrie, à la demande directe du gouvernement légitime du pays, et dans l’objectif d’aider l’armée syrienne à combattre les groupes terroristes.

Malgré cela, DEBKAfile prétend que l’échec des tentatives des États-Unis et d’Israël serait le résultat d’un « revirement soudain » de la Russie.

« Les diplomates russes ont brusquement annoncé qu’ils n’avaient jamais donné leur feu vert au retrait du Hezbollah et des forces pro-iraniennes des zones proches de la frontière d’Israël », ajoute le site web israélien.

Des sources militaires proches de DEBKAfile affirment que Benyamin Netanyahu et Avigdor Lieberman auraient répondu à la Russie qu’Israël aurait désormais le droit d’attaquer les positions ou les bases que contrôlent les forces iraniennes ou celles du Hezbollah à Deraa ou à Quneitra.

Selon DEBKAfile, « Benyamin Netanyahu et Vladimir Poutine ne sont parvenus qu’à deux accords : premièrement, que l’armée syrienne et l’armée israélienne continuent de procéder aux coordinations militaires nécessaires afin d’empêcher tout conflit ; deuxièmement, que l’armée russe n’intervienne pas dans les opérations militaires d’Israël en Syrie ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV