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Bagdad condamne la violation par Ankara de sa souveraineté

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat turc se tient en haut d’un char lors d’un exercice militaire près de la frontière turco-irakienne à Silopi, en Turquie, le 19 septembre 2017. ©Reuters

L’Irak a décrit l’entrée des forces de l’armée turque dans de nouvelles régions du nord de l’Irak comme une violation de la souveraineté du pays.

Le bureau du Premier ministre irakien a réagi le lundi 11 juin au soir à l’entrée de troupes turques dans les territoires irakiens sous prétexte d’affronter le PKK, annonçant que Bagdad était prêt à une coordination dans le domaine de la sécurité avec les pays voisins, y compris la « Turquie », afin de maintenir la sécurité des frontières communes et les différentes zones frontalières.

« Le gouvernement irakien ne peut accepter aucune action hostile lancée de l’intérieur du pays contre ses voisins, mais il rejette également l’entrée des troupes turques sur son territoire et la condamne comme une violation de sa souveraineté », a déclaré Saad al-Hadisi, porte-parole du Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi.

Il a affirmé que toutes les actions militaires de la Turquie ayant une nature expansionniste pendant les 40 dernières années, si elles ne sont pas coordonnées avec le gouvernement irakien, sont inacceptables.

Al-Hadithi a souligné que le gouvernement utiliserait tous les moyens mis à sa disposition par le droit international pour préserver la souveraineté irakienne et faire face à toute agression.

Ankara a lancé la semaine dernière une opération militaire contre les prétendues positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région montagneuse de Qandil, dans le nord de l’Irak.

Le gouvernement irakien a demandé, plus d’une fois, à Ankara de respecter l’intégrité territoriale irakienne et de mettre un terme à ses opérations militaires sur le sol irakien ; des opérations que le gouvernement turc prétend mener pour éliminer les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan qu’il considère comme une organisation terroriste. Les heurts se sont intensifiés, ces dernières années, entre les forces armées turques et les miliciens du PKK. La tension est encore montée d’un cran depuis juillet 2015, suite à une série d’attentats terroristes sur le territoire turc qu’Ankara a imputés au PKK.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV